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Dans le cadre de notre opération CAC21, nous avons permis aux internautes d’interroger des entreprises du CAC40 sur leur politique environnementale. Au total, les internautes ont posé plus d’une centaine de questions aux 20 entreprises qui ont accepté le défi #CAC21. En vidéo, les entreprises ont répondu. Vous pouvez consulter l’ensemble des vidéos et des questions sur notre page CAC21.
Question de Romain Radziminsky, chargé de projet en écoconception pour Carrefour :
« Ne devez vous pas demander aux marques que vous distribuez de minimiser voire abandonner leurs emballages afin de réduire significativement la production de déchets ? »
Bertrand Swiderski, Directeur RSE chez Carrefour :
D’abord je voudrais rappeler que la production de déchets et notamment la production d’emballage fait partie d’un plan chez Carrefour qui s’appelle le Programme de Lutte contre le Gaspillage. Dans ce programme on a l’énergie, le transport, on a le gaspillage alimentaire, et on a l’emballage. Donc nous ce que l’on a fait c’est que l’on a systématisé 12 points de contrôle sur tous les emballages qui passent par chez nous.
Je vais vous donner juste un exemple : le premier contrôle c’est la forme. Peut-on modifier la forme des emballages et en même temps agir sur le climat ? Sur une bouteille d’huile par exemple à la marque Carrefour, une bouteille ronde on pourra mettre 77 bouteilles sur une palette. Cette même bouteille d’un litre, une fois carrée, on pourra en mettre 11 de plus. Donc en fait sans modifier du tout le contenu, juste en modifiant la forme de l’emballage, vous voyez que nous mettons plus de bouteilles sur une même palette, et ça ça réduit les émissions de CO2. Et on va rechercher comme ça constamment l’ensemble des points qui vont permettre d’améliorer les emballages. La recyclabilité, le fait qu’ils ne soient pas complexes, qu’il n’y ait pas plusieurs types de matières dans un même emballage, le fait qu’on utilise plus de matières recyclées, le fait qu’on utilise moins d’encre, moins de couleurs. Voilà on a un certain nombre de points comme ça qui sont intégrés dans tous les métiers.
Et donc l’idée c’est que nous engageons tous nos fournisseurs, nous engageons les fournisseurs de nos marques mais aussi d’autres marques à nous suivre sur cette lutte contre le gaspillage. Et on a déjà des résultats plutôt significatifs sur des marques, alors je parle plutôt du Brésil, où certains cavaliers de yaourts ont été enlevés, sur des marques très connues, et voilà, on compte en fait essaimer ce projet pour qu’il entraîne l’ensemble de nos fournisseurs.