Comme chaque année depuis 2007, l’association caritative Chartered Institution of Water and Environmental Management (CIWEM) organise le concours de la photographie environnementale afin de rappeler l’urgence et l’état d’alerte écologique de notre planète. Une initiative qui attire l’attention sur les changements inquiétants qui s’opèrent dans la nature, partage des images fortes sur les questions climatiques et les inégalités sociales, et justifie la nécessité de passer rapidement à un mode de production et de consommation plus respectueux de l’environnement.

L’exposition rassemble plus d’une centaine de photographies sélectionnées parmi plus de 10 000 candidatures, envoyées par des photographes et réalisateurs venant de soixante pays différents à travers le monde. Ces images documentent un large ensemble de sujets, allant du paysage naturel à l’impact de la surpopulation et de l’urbanisation sur l’environnement. À l’issue du concours, les clichés sélectionnés seront exposés du 22 juin au 10 juillet au Royal Geographical Society à Londres.

Montée des eaux, canicules, cyclones, désertification, surpopulation, épuisement des ressources naturelles, disparition de la biodiversité, déforestation, catastrophes industrielles… les signes du mauvais état de la planète se multiplient. Témoignant de la beauté mais aussi de la fragilité de celle-ci, chacune de ces photographies est l’occasion de mettre en lumière les défis écologiques et humains contemporains grâce aux objectifs croisés des nombreux photographes. Destinées à sensibiliser tous les publics, ces images proposent un regard singulier sur la richesse exceptionnelle de notre planète et les menaces qui pèsent sur elle, et surtout incitent à sa préservation.

Du pouvoir de la photographie environnementale. La photographie environnementale possède de vrais atouts pour promouvoir la préservation de notre écosystème. La récente démocratisation du drône a aussi mené au développement de nombreux projets photographiques aériens à visée environnementale. Dans cette ère d’industrialisation intense, cette photographie joue son rôle, dénonçant les ravages écologiques causés par notre consommation excessive. Mais une image se passe de longs discours.

Kazi Riasat Alve, Collecting crabs, Satkhira 2014.
Kazi Riasat Alve, Collecting crabs, Satkhira 2014.
Eduardo Leal, Plastic tree #20, Bolivia 2014.
Eduardo Leal, Plastic tree #20, Bolivia 2014.
Matthew Cicanese, Cladonia Forest, USA 2014.
Matthew Cicanese, Cladonia Forest, USA 2014.
Carlos Ayesta and Guillaume Bression, Retrace our steps, Fukushima 2014.
Carlos Ayesta and Guillaume Bression, Retrace our steps, Fukushima 2014.
Glyn Thomas, The abandoned village of Geamana, Romania 2014.
Glyn Thomas, The abandoned village of Geamana, Romania 2014.
Petrut Calinescu, Beauty Salon, Lagos, Nigeria 2014.
Petrut Calinescu, Beauty Salon, Lagos, Nigeria 2014.
Luca Catalano Gonzaga, The Devil’s gold, Indonesia 2014.
Luca Catalano Gonzaga, The Devil’s gold, Indonesia 2014.
Jashim Salam, Life in tidal flood 3, Chittagong, Bangladesh 2014.
Jashim Salam, Life in tidal flood 3, Chittagong, Bangladesh 2014.
© Ly Hoang Long
© Ly Hoang Long