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Aujourd’hui, en entreprise, la manière de travailler n’est pas forcement idéale en terme d’impact sur l’environnement. C’est pourquoi certaines entreprises cherchent à repenser leur façon de travailler avec un objectif de durabilité et de responsabilité. C’est le cas de Johnson Controls, entreprise américaine spécialisée dans les équipements pour automobiles et entreprise de conseil.

Johnson Controls Global Workplace Innovation avec The Institute for Building Efficiency ont mis en place un programme de recherche de deux ans afin d’identifier les clés qui permettront à une entreprise de proposer un lieu de travail respectueux de l’environnement. Pour cela, ils ont observé ce lieu de vie et tenté de comprendre ses principales problématiques avec pour objectif de le rendre plus flexible, productif et en adéquation avec les enjeux futurs.

Les résultats de l’étude

Cette étude mondiale a été proposée à près de 4300 participants à ce jour dans des pays comme  le Royaume-Unis, les Etats Unis, l’Allemagne, l’Inde, la Chine, l’Australie ou encore le Canada.

La première partie de cette étude a permis d’identifier quatre types de comportements face à l’implantation de la RSE en entreprise :

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  • Les militants : selon eux, il est nécessaire que chacun (employés comme entreprise) prenne ses responsabilités et modifie ses habitudes même si cela a un coût
  • Les conservateurs : pour eux, les entreprises n’ont pas à prendre en main les enjeux du développement durable, c’est aux salariés d’impulser le changement grâce à une modification de leur comportement au travail
  • Les libertaires : cette fois-ci, ces derniers pensent que des mesures sont importantes et nécessaires mais ne doivent pas affecter les habitudes de travail des employés
  • Les pragmatiques : selon eux, ni les salariés ni l’entreprise n’ont à supporter le coût de ces changements, seules les initiatives qui n’ont pas de coût sont viables et réalistes

 

Cette première partie de l’étude ne se veut pas moraliste et ne considère pas qu’un comportement est mieux que l’autre, elle a uniquement pour objectif de présenter quatre comportements existants.

Dans une deuxième partie de l’étude, les 4300 interviews ont permis de dégager des résultats concrets.

Ci-dessous la répartition des salariés en fonction de leurs comportements :

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34,1% des personnes interrogées se disent militantes, c’est à dire qu’elles considèrent que c’est en agissant ensemble qu’il est possible d’amener le développement durable sur le lieu de travail.

D’autres constats ont ensuite été dégagés.

A la question, qui doit prendre le lead pour implanter le développement durable dans l’entreprise?

  • 59% des salariés pensent que c’est à eux d’agir
  • 58% pensent que c’est à l’entreprise
  • 22% pensent qu’il s’agit de la responsabilité personnelle de chacun

 

Dans tous les cas, ils sont conscients de l’effort à fournir :

  • 80% sont d’accord pour dire que l’implantation du développement durable dans une entreprise est un investissement sur le long terme
  • 34% sont d’accord pour dire qu’il est nécessaire d’adopter de bonnes pratiques en dehors du lieu de travail également

 

Il semble donc que les salariées soient volontaires pour avoir un rôle à jouer dans l’atteinte des objectifs de l’entreprise et se disent même prêts à prendre le lead au moment de l’implantation du développement durable au sein de leur entreprise.

Cette étude a eu pour objectif de donner les clefs aux organisations pour connaître et améliorer leur chemin vers la RSE et mettre en place leur stratégie pour un futur meilleur.

 

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