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Consultez les autres réponses données par Kering

La clientèle du luxe est-elle prête à intégrer le développement durable ?

Kering peut-il jouer un rôle leader dans l’intégration du développement durable dans le luxe ?

Comment Kering gère-t-il la fin de vie de ses produits ?

Ou sur notre playlist Kering, environnement et climat.


Dans le cadre de notre opération CAC21, nous avons permis aux internautes d’interroger des entreprises du CAC40 sur leur politique environnementale. Au total, les internautes ont posé plus d’une centaine de questions aux 20 entreprises qui ont accepté le défi #CAC21. En vidéo, les entreprises ont répondu. Vous pouvez consulter l’ensemble des vidéos et des questions sur notre page CAC21.

Marie-Claire Daveu, Chief Sustainability Officer au sein de Kering revient sur la politique environnementale du groupe, et en particulier sur la question cruciale du sourcing des produits rares.

Un étudiant à Sciences po Bordeaux interroge Kering :

« Comment abordez-vous le sourcing des produits rares comme le cuir, les peaux et fourrures de vos collections ? Qu’est-ce qui garantit que vos filières soient durables pour ces produits et leurs écosystèmes ? »

Marie-Claire Daveu, Chief Sustainability Officer au sein de Kering :

« Le sourcing pour Kering est au cœur de la stratégie développement durable du groupe : quand on parle de sourcing pour le cuir, quand on parle de sourcing pour les fourrures, ou encore pour les autres matières premières, ceci est complètement intégré dans notre stratégie développement durable. Je dirais depuis le démarrage puisque dans le choix de notre matière première nous avons mis en place un code fournisseur, qui inclue à la fois des critères environnementaux et des critères sociaux., que ça soit au niveau de nos contrats où de la même manière nous avons des critères environnementaux et des critères sociaux, et bien évidemment pour être sûrs que ces critères soient réellement appliqués sur le terrain, nous avons mis en place une procédure de suivi et d’audit.

Par ailleurs nous estimons aussi que nous devons encore aller plus loin que, je dirais, des critères ou des standards classiques en matière de développement durable. C’est pour ça, deux exemples : en matière de peaux précieuses et particulièrement pour la matière python, nous avons élaboré un partenariat avec l’UICN ou avec le Centre du Commerce International, qui est un programme de recherche pour 3 ans, afin de définir les meilleurs standards en matière sociale, en matière environnementale mais aussi en termes de bien être animal, sans oublier de prendre en compte les attentes des populations locales. Sur le même modèle que nous avons mis en place pour le python, nous travaillons aussi en ce sens sur le sourcing de peaux de crocodiles, pour moi ce qui est très important c’est que au-delà de l’écrit, au delà de ce que nous mettons dans les contrats, nous pouvons avoir vraiment une proximité avec nos fournisseurs.

C’est pour ça que les équipes de Kering, quelle que soit la marque travaillent au plus près du terrain et au plus proche avec nous fournisseurs pour leur montrer combien il est important d’intégrer ces critères de développement durable au quotidien. Encore une fois c’est une démarche de progrès et c’est une démarche de long terme. »