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Dans le cadre de notre opération CAC21, nous avons permis aux internautes d’interroger des entreprises du CAC40 sur leur politique environnementale. Au total, les internautes ont posé plus d’une centaine de questions aux 20 entreprises qui ont accepté le défi #CAC21. En vidéo, les entreprises ont répondu. Vous pouvez consulter l’ensemble des vidéos et des questions sur notre page CAC21.

Pierre Victoria, Directeur Développement Durable de Veolia répond aux internautes de e-RSE.net sur la politique environnementale et RSE du groupe. Il revient sur la question de l’accès aux services environnementaux notamment dans les pays en développement.

Luc, simple citoyen, interroge Veolia :

« Lorsque vous prenez en charge des services publics comme l’eau, comment garantissez-vous un prix juste de vos services environnementaux pour les populations notamment dans les pays en développement ? »

Pierre Victoria, Directeur Développement Durable de Veolia

« Alors dans les pays en développement nous sommes un acteur, pas majeur mais en tout cas non négligeable des questions d’accès à l’eau, d’accès à la collecte et à la gestion des déchets, et maintenant même à l’accès à l’énergie ce qui est le cas en Afrique, en Amérique-Latine en particulier. Dans tous ces pays nous travaillons pour le compte d’autorités publiques c’est à dire que ce sont soit des Etats, soit des collectivités locales, et ce sont elles qui fixent et le niveau des prix et le niveau des services.

Ce que l’on peut dire c’est que dans la plupart de ces pays, les niveaux des prix sont dépendants des capacités contributives des personnes, et donc il y a des tarifications sociales pour permettre aux personnes les plus éloignées de l’accès aux services d’en bénéficier. Je pense que dans le secteur de l’eau, notre principal avantage et atout a été de montrer qu’il fallait s’orienter sur les questions du prix de branchement, car il s’agissait pas seulement de faire des tarifications sociales, il fallait que les gens puissent se branche au réseau collectif, de la même façon que dans le domaine des déchets, nous avons essayer de travailler avec les autorités publiques à des façons intelligentes pour permettre à ceux qui travaillaient sur une décharge sauvage de devenir aussi des collaborateurs de centres d’enfouissement techniques un peu plus sophistiqués. »