Et si cette question devenait réalité dans les années à venir ?

Derrière ce titre provocateur se cache le rêve partagé hier par le Professeur Muhammad Yunus lors du General Community Meeting 2011 de Danone Communities.

Lors de son intervention, le prix Nobel de la Paix a partagé le fait que la France fait partie des pays pionniers en matière de développement de Social Businesses dans le monde (Cocorico !).

Ce mouvement, initié par la SICAV de Danone Communities avait donné lieu à la création de la Grameen Danone en 2007 (partenariat avec Danone et la Grameen Bank). L’initiative vise toujours à améliorer la qualité de vie des enfants du Bangladesh et à réduire la pauvreté du pays, au travers de la vente de produits enrichis en nutriments (Shokti+)

http://youtu.be/KzsJAF1uD7g

Depuis, la communauté de Danone Communities de cesse de faire des petits dans de nombreux pays. 11 projets ont été financés, pour seulement 3 qui ne sont pas (encore) rentables…

Faire du cash tout en faisant du social ? C’est génial !

Les opportunités de Social Business commencent à être saisies par d’autres entreprises françaises. Veolia a lancé la Grameen-Veolia Water pour un projet d’accès à l’eau potable en Inde, le Crédit Agricole lance un fonds de Social Business à côté de sa fondation Grameen Crédit Agricole, Schneider Electric lance BipBop pour fournir de l’énergie abordable aux plus démunis, Essilor propose distribue des lunettes à bas coûts en Inde, et d’autres sont passés ou à venir.

Pourquoi pas moi ?

Les projets présentés sont tous à vocation sociale (amélioration de la condition humaine), et promettent une rentabilité sur un plus ou moins court terme. Quel frein voyez-vous dans votre entreprise pour lancer ce type d’initiative ?

Et en plus de continuer à faire du business, vous en ferez en encore moins de temps ! Selon des retours terrains de Danone au Bangladesh, les processus d’innovation et de lancement produits sont raccourcis entre les équipes en France et les équipes locales au Bangladesh.

Comment ce phénomène s’explique-t-il ? La raison ne vient pas du fait que faire du business au Bangladesh est plus simple qu’en France, bien au contraire. Toutes les équipes font face à un environnement totalement nouveau, qui requiert une créativité constante et une énergie débordante. Le phénomène s’explique alors par 2 facteurs clés de succès : la motivation, et la finalité de la chose ! Vous comprendrez qu’une équipe soit plus motivée pour lancer un produit qui va améliorer les conditions de vie des plus démunis plutôt que de lancer un nouveau produit sucré pour enfants occidentaux obèses…

A vos marques, prêts, social businessez !

Retrouvez toute les infos croustillantes en suivant le #GCM2011 sur Twitter.

Retrouvez la vidéo de M.Yunus lors de l’évènement (commencer autour de 2h05 pour un focus sur les initiatives françaises)

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Image : screenshot slide Moss Tekki