Qu’est-ce qu’une entreprise à impact ? Comment mesurer son impact, le définir ? Comment devenir une entreprise à impact ? Comment start-up, PME et grandes entreprises peuvent collaborer pour plus d’impact positif ? C’est le sujet abordé dans le podcast Trajectoire, avec Adeline Agut, expert de l’écosystème de l’entrepreneuriat à un impact !
De plus en plus, les entreprises sont poussées à s’impliquer plus profondément dans la société. Au-delà de leurs missions purement économiques et productives, il est désormais attendu des entreprises qu’elles aient un impact positif sur la société, sur l’environnement, sur leur territoire.
On parle donc de plus en plus d’entreprises à impact. Mais qu’est-ce que c’est au juste, une entreprise à impact ? D’abord, comment définir l’impact, commet le mesurer ? Pourquoi, et surtout comment devenir une entreprise à impact : quels sont les labels, les méthodologies ?
C’est pour répondre à ces questions que le podcast Trajectoire, réalisé par Birdeo, People4Impact et Youmatter a donné la parole à Adeline Agut, consultante sur les enjeux du développement durable, d’entrepreneuriat, d’innovation qui collabore depuis des années pour pour plusieurs start-up à impact, et des grands groupes en transition sur les sujets de RSE et d’innovation durable.
Qu’est-ce qu’une entreprise à impact : tout comprendre
La notion d’entreprise à impact n’est pas toujours simple à définir, à tel point que le terme est aujourd’hui presque galvaudé, à force d’être utilisé pour tout et n’importe quoi. S’il regroupe beaucoup d’organisations et de modèles d’entreprise différents, le terme d’entreprise à impact qualifie principalement les organisations dont l’activité a des effets positifs sur le reste de la société, que ce soit sur le plan environnemental ou social.
Depuis des années, des dizaines de labels et de communautés ont tenté de formaliser la notion d’entreprise à impact : B-Corp, sociétés à missions, ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale)… Chacune de ces communautés a sa façon de mesurer l’impact et de le définir. Et c’est là le gros défi de l’écosystème « à impact » : savoir ce que le mot englobe. Le business model de l’entreprise ? Son organisation interne ? Ses procédés de gestion des externalités ? Un peu tout ça à la fois ?
Entreprise à impact : start-up, grands groupes ?
Différentes organisations ont d’ailleurs différents enjeux lorsqu’il s’agit d’ »impact ». Une petite entreprise, avec un business model émergent, est souvent plus agile pour faire évoluer ses processus, définir de nouvelles façons de produire, créer des outils nouveaux. À l’inverse, les grandes entreprises sont souvent victimes d’une certaine forme d’inertie, et de contraintes plus fortes par rapport au changement, ce qui rend parfois difficile la prise en compte des externalités environnementales ou sociales.
Transformer la mission d’une entreprise pour avoir un impact positif sur la société n’est pas toujours simple : il faut voir si le modèle d’affaire est cohérent avec un but environnemental ou social. Il faut éventuellement travailler dessus, le modifier, ce qui peut prendre du temps. Il est aussi nécessaire de faire attention au greenwashing, de prendre garde à ne pas se présenter comme étant une entreprise vertueuse ou à impact alors qu’on ne fait que des modifications de surface.
Collaborer pour un impact plus positif
En tout cas, l’écosystème des entreprises à impact est plus que jamais vivace, en France et ailleurs. Grands groupes, start-up et entreprises de tailles moyennes développent des modèles de plus en plus positifs. Et parfois, des collaborations se mettent en place : les moyens des grandes structures viennent irriguer les capacités d’innovation et d’agilité des plus petites, pour développer des organisations de plus en plus contributrices.