L’année 2013 est passée trop vite et vous n’avez pas eu le temps de prendre ces 3 minutes de recul pour éplucher votre Minute Dédé mensuelle ou parcourir chaque article de e-RSE ? Installez-vous confortablement dans votre siège et détendez-vous, cet article est fait pour vous.
Notre TOP 10 des initiatives inspirantes pour l’année 2013
Nous croyons tellement au pouvoir des infographies pour expliquer et faire comprendre des sujets complexes en lien avec l’environnement, le social et la RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) que cette discipline est devenue une des expertises de notre branche conseil en RSE et Digital Comeen.
Si ces sujets intéressent initialement peu le grand public, ces images horizontales particulièrement adaptées aux médias et plus largement au Web connaissent toujours un franc succès en 2013… jusqu’au Buzz pour Bloom et contre la pêche en eaux profondes permis grâce à la représentation graphique de Pénélope Bagieux.
Nous retiendrons autrement l’infographie RSE du Groupe Orange que nous avons eu la chance de réaliser. Cette dernière retrace la vie d’un téléphone mobile, pour mieux expliquer les enjeux RSE auxquels les télécoms doivent faire face, mais aussi les 12 positions du Kamasutri pour mieux la faire trier, l’histoire des femmes dans la Banque par les Caisses d’Epargne et notre infographie sur l’usage des médias sociaux dans la performance RSE de son entreprise.
L’intégralité de nos infographies est aussi à retrouver sur nos tableaux Pinterest (la création de compte n’est pas nécessaire).
Si le fameux « ROI » (Retour sur Investissement) de la RSE est parfois complexe à percevoir ou à calculer, l’année 2013 pourrait bien nous faire comprendre que le retour de bâton médiatique et la perte financière sont eux, biens réels, pour les entreprises dont la transparence en matière de RSE n’est pas au rendez-vous.
Si Nutella s’en sort bien sur le sujet de l’huile de palme, notamment grâce à une anticipation de Bad-Buzz et à une prise de parole pro-active et réactive sur les médias sociaux, Findus et ses concurrents brillent par leur absence en matière de gestion de crise et réputation. Intermarché, visé dans l’infographie de Pénélope Bagieux (voir plus haut) se fait lyncher sur Internet, quand Casino et Carrefour, déjà bons élèves, s’engagent à stopper l’usage de la pêche en eaux profondes.
Le recours au Digital pour rendre compte et assurer le reporting extra financier de son entreprise devient réel pour certains grands groupes. Si Schneider Electric fait partie des pionniers, de nouveaux grands groupes rejoignent la danse et définissent de nouvelles formes de reporting RSE.
En 2013, nous retiendrons que UPS lance son premier rapport RSE 100% digital, quand Auchan Italie innove par une indication carbone directement sur le ticket de caisse.
Dans un dernier world-café animé avec les diplômés de Kedge, la RSE est ressortie naturellement comme un moyen de redonner confiance aux consommateurs. Dans un contexte où le consommateur est désormais connecté en temps réel aux médias sociaux, que ce soit pour interagir en direct avec ses amis, collègues mais aussi ses marques, les médias sociaux sont aujourd’hui pour les marques le meilleur moyen de faire connaître ses initiatives et d’en assurer leur transparence. Nous partagions cette année notre analyse du Consom’Acteur 2.0, où comment les médias sociaux incitent les marques à repenser leur ADN.
Si la réalité veut que l’on parle 3 fois plus des marques en réel que sur les réseaux sociaux (étude « Advocacy » de TNS Sofrès), les médias sociaux restent un catalyseur. Comme le démontre cette étude aux résultats étonnants, les marques les plus présentes dans les médias sociaux sont souvent celles qui obtiennent la meilleure réputation en matière de RSE, avec par ordre de classement : Microsoft, Google, Disney, BMW, Apple, Mercedes, Volkswagen, Sony, Colgate-Palmolive, Lego.
Quand le Al Gore nous interpelle pour nous montrer comment nos objets quotidiens vont disparaître ou se raréfier dans « What I Love« , on aime cette histoire digitale.
Quand Malongo raconte l’histoire du café, c’est clair et simple. Le consommateur est pris avec son intelligence et sa capacité d’analyse. De même pour le WWF qui invente de nouveaux animaux pour promouvoir son ONG et le respect des espèces en voie de disparition.
En revanche, quand Chipotle obtient une visibilité incroyable dans une animation vue des millions de fois, pour promouvoir des initiatives parfois trompeuses, les consommateurs éclairés se permettent un carton jaune.
2013 n’a à ce jour jamais connu autant de soutien des internautes pour des initiatives porteuses de sens. Des sites internet mieux conçus et orientés vers le crowddourcing/funding/buying, accompagnés d’une meilleure maîtrise des médias sociaux par les internautes provoquent des résultats parfois surprenants.
Nous retiendrons le cas de Phonebloks qui obtiendra 90 fois plus de soutien que son objectif initial, pour terminer avec un partenariat avec Motorola. Mais les grandes marques s’y mettent aussi. Unilever fait appel à la foule pour inventer la douche du futur.
Sur notre cher territoire, nous retiendrons l’action de l’association française Envol-Vert qui fera plier Eram pour du cuir plus respectueux de l’environnement via la plateforme change.org.
Enfin, Abercrombie & Fitch démontre en 2013 qu’en se mettant à dos les personnes en surpoids, non seulement elle provoque un bad-bazz de grande ampleur aux USA, mais, à la différence d’American Apparel qui communique avec respect sur ses salariés et parties prenantes, A&F révèle une santé financière plus qu’incertaine.
Une étude américaine montre une augmentation de la motivation des salariés de l’ordre de 16% pour les entreprises engagées dans un plan de RSE volontaire, notamment quand le plan traite particulièrement d’environnement.
Cependant, comme peut le montrer une étude de Johnson Controls, le changement en entreprise passe avant tout par les salariés. Pour preuve, 59% des salariés affirment que l’application du Développement Durable en entreprise passe avant tout par eux.
Une étude de l’ADEME en 2013 (non encore dévoilée publiquement à ce jour), dresse le bilan du marketing durable et responsable sur ces dernières années, pour en définir de nouvelles tendances et pistes d’action sur 2014. Car force est de constater qu’il n’est pas encore dans tous nos caddies.
Si en 2013 la CAMIF s’engage en toute transparence dans un marketing du local en lançant une carte interactive des produits fabriqués près de chez nous, d’autres peinent plus à communiquer, tels que Dunlopillo ou encore Prodimarques, dans des publicités TV qui laissent les spectateurs et internautes… perplexes ?
En revanche, pour la première fois, E.Leclerc communique massivement sur TV sur sa gamme de produits « Conso Reponsable ». Une initiative à retenir, malgré l’absence de méthodologie claire pour cette gamme.
C’est européen, et c’est en 2013. Oui, selon, une étude de la Commission Européenne, 80% des européens sont soucieux de l’impact environnemental de leurs produits. Ils sont d’ailleurs 89% à estimer qu’en achetant des produits écologiques, ils contribuent à la protection de l’environnement.
Un coup de boost pour développer l’affichage environnemental dont le bilan de l’expérimentation française a été publié récemment ?
Enfin, 2013, c’est aussi l’année de l’embarqué. La générosité embarquée, telle que Microdon peut la décrire, ou encore la poursuite du développement d’applicatifs pour intégrer le Développement Durable au coeur des métiers, comme peut le faire Nike sur l’éco-conception et l’usage de matières « vertes ».
2013, c’est aussi l’arrivée de nouvelles applis mobiles en lien avec la RSE, la santé/bien-être, l’environnement ou le social, que nous vous invitons à découvrir sur notre Annuaire des applis mobiles.