Précédemment dans notre dossier COP21, nous avons compris que les entreprises sont en grande partie responsables du changement climatique et que le réchauffement les affecte de manière importante. Cependant, à côté de cela, beaucoup d’entreprises mettent en place une politique de développement durable pour mieux protéger l’environnement et le climat. Il existe même des classements des entreprises les plus durables.
Pourquoi classer les entreprises ? Quels sont les classements existants ? Découvrez-en un peu plus sur les classements des entreprises les plus durables, les plus green et les plus actives pour le climat.
Pourquoi faire un classement des entreprises les plus durables ?
Quelle est la marque la plus durable ? Quelle marque agit le plus pour le climat ? Quelle entreprise a la meilleure politique de gestion de l’eau ? Toutes ces questions fleurissent dans les cabinets de conseil et les classements se multiplient.
Cette tendance s’explique facilement : aujourd’hui, les consommateurs sont de plus en plus conscients que leurs choix de consommation ont des conséquences importantes sur l’état de notre planète. En achetant, nous cherchons donc aussi à savoir ce que notre produit a coûté en terme d’émissions de gaz à effet de serre, de déforestation ou de pollution. Les classements, analysant la performance environnementale et sociale des entreprises, sont donc un bon moyen de savoir où se situent les marques que nous consommons. Ils permettent de différencier les entreprises responsables des autres et donc de faire de meilleurs choix.
Les différents classements des entreprises les plus responsables
Le plus connu de ces classements est le Dow Jones Sustainable Index (DJSI). Celui-ci analyse la performance économique, sociale et environnementale des 2 500 plus grandes entreprises mondiales au Dow Jones Industrial Average. Chaque critère (économique, environnemental, social) pèse un tiers de la note. Le DJSI publie ainsi chaque année une liste des entreprises leaders en matière de soutenabilité. On y apprend par exemple qu’Air-France est l’entreprise la plus durable en aéronautique, que Schneider Electric est leader du secteur des équipements électriques, ou encore que Kering domine le secteur du luxe. L’index classe aussi les pays en fonction du nombre d’entreprises exemplaires présentes.
Il existe aussi le Global 100, édité par Corporate Knights. Celui-ci classe les entreprises selon 4 critères : leur performance environnementale, leur performance économique, leurs produits (sont exclues par exemple les entreprises du tabac ou de production d’armes) et le montant des sanctions et compensations que l’entreprise a dû payer en matière environnementale. Cette année, Biogen Idec (entreprise des biotechnologies), Allergan (pharmacie) et Adidas (textile) sont en tête du classement.
Un autre classement est entièrement dédié à la performance des entreprises par rapport au climat. Qui fait le plus pour le climat ? Qui agit le plus pour diminuer ses émissions ? etc. Le classement Climate Leadership Index, édité par CDP est disponible par région.
Enfin, le classement des Best Global Green Brands classe quant à lui les entreprises selon des critères de gouvernance, d’environnement ou encore d’engagement des parties prenantes. Cette année, c’est Apple qui est en tête du classement, suivi de Google, Coca-Cola, Microsoft et IBM.
Enfin, un classement des entreprises les plus vertes du Web (édité par Greenpeace) ou encore un classement des entreprises qui utilisent l’eau de façon la plus durable existent également.
Peut-on faire confiance à ces classements ?
Ces différents classements permettent d’avoir une idée des entreprises les plus durables, mais leurs informations sont-elles fiables ?
Généralement, ils se basent sur des informations publiques, récentes et détaillées. De plus, des interviews sont régulièrement réalisées sur les process internes des entreprises.
Néanmoins, le fait que Volkswagen soit encore présent et bien noté dans certains de ces classements illustre leur faiblesse. En effet, il est souvent impossible de vérifier concrètement la véracité des informations utilisées. Tout se base donc sur la bonne foi des entreprises.
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