Comme chaque année, l’entreprise Ethisphere publie son rapport 2017 classant les entreprises les plus éthiques du monde. Cette année, ce sont 124 « honorés » qui sont distingués pour leurs pratiques exemplaires. Décryptage.
Les entreprises les plus éthiques du monde : le classement
En matière de RSE, l’éthique et la gouvernance tiennent une place centrale. Comment l’entreprise lutte contre la corruption ou les conditions de travail illégales, comment elle s’assure une gouvernance transparente, comment gère-t-elle son image ? Autant de questions qui désormais définissent la capacité d’une entreprise à faire du business. En effet, dans un univers de plus en plus concurrentiel, les parties prenantes des entreprises recherchent la stabilité et la transparence autant que la performance. Et bien évidemment, les entreprises qui mettent en place au sein de leurs structures des politiques exemplaires en matière d’éthique sont aussi celles qui offrent cette stabilité et cette transparence.
Pour distinguer ces entreprises qui ont des bonnes pratiques, Ethisphere suit chaque année l’évolution de la problématique « Ethique » dans les entreprises. Elle analyse à la fois les tenants d’une bonne politique d’éthique, mais aussi les pratiques concrètes des entreprises mondiales. Elle tire de ces analyses un classement annuel, le classement des entreprises les plus éthiques du monde. L’année dernière, le classement des entreprises les plus éthiques du monde avait mis à l’honneur 131 entreprises, dont 3 françaises.
Et cette année, les choses ne bougent pas beaucoup : 124 entreprises sont distinguées dont 3 françaises : Capgemini, Schneider Electric et L’Oreal.
Voici le classement complet :
La France plutôt bonne élève en Europe ?
Sur 124 entreprises, la France ne compte que 3 « honorées ». C’est moins que le Royaume-Uni, mais plus que la plupart des pays européens qui n’ont parfois aucune entreprise représentée (comme l’Allemagne).
Il faut toutefois noter que l’écrasante majorité des entreprises présentes dans le classement provient des USA, ce qui indique certainement un biais d’analyse. En effet, pour être présent dans ce classement, il faut déposer sa candidature sur le site d’Ethisphere, et il est fort possible qu’une bonne partie des entreprises européennes n’aient pas encore fait cette démarche.
Pour plus d’informations sur la méthodologie de l’étude, consultez notre article : Quelles sont les entreprises les plus éthiques du monde en 2016 ?