Quelles sont les 5 fonctions ou compétences essentielles d’un responsable RSE ? À quoi sert-il vraiment dans l’entreprise ? Voici notre top 5.
À quoi sert vraiment un responsable RSE ou un département RSE, dans le fond ? Voilà une question intéressante. Si le rôle de la RSE n’est pas encore clairement et universellement défini dans la pratique, on peut tout de même s’interroger sur ses fonctions essentielles, en théorie. À quoi sert le directeur RSE et son département ? Quelles sont ses compétences essentielles ou ses fonctions les plus fondamentales ?
On dresse pour vous le portrait type du responsable RSE, en 5 fonctions principales et essentielles.
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1 – Évaluateur : mesurer, identifier, faire le reporting
La première fonction d’un responsable RSE, c’est la capacité d’évaluation. En effet, pour développer une politique RSE adaptée aux besoins de son entreprise, un directeur RSE a en effet besoin de connaître relativement précisément plusieurs choses importantes : les impacts des activités de l’entreprise, les communautés affectées, les parties prenantes, les enjeux fondamentaux de l’entreprise. La RSE a donc besoin d’évaluer, de faire un diagnostic. Pour cela, plusieurs outils sont à sa disposition : l’analyse de matérialité, les diagnostics ISO, les consultations parties prenantes. En tout cas, sans cette capacité à évaluer, la RSE évolue à l’aveugle, sans savoir ce qu’elle doit faire et comment elle peut le prioriser.
Mais l’évaluation doit aussi avoir lieu tout au long de la mise en place d’une stratégie RSE : il s’agit de mesurer les progrès effectués, de faire le reporting des actions, d’évaluer l’efficacité des dispositifs mis en place. Cela permet à la fois de savoir où l’en on est, mais aussi de savoir le chemin qu’il reste à parcourir. Evaluer, c’est aussi fondamental pour pouvoir communiquer sur ses résultats aux différentes parties prenantes. Par exemple, on sait qu’aujourd’hui la majorité des citoyens réclament plus d’informations sur le bilan environnemental des produits où services qu’ils consomment. Pour disposer de ces informations et pour les leur transmettre, il faut d’abord évaluer.
2 – Pédagogue : décrypter, partager, sensibiliser
La seconde compétence essentielle dans un département RSE, c’est la pédagogie. Faire du
développement durable dans des organisations parfois très difficiles à faire changer nécessite une capacité immense pour synthétiser les enjeux, les faire comprendre, les hiérarchiser. Ce rôle est notamment fondamental à mettre en oeuvre auprès des instances dirigeantes de l’entreprise. Ainsi, la plupart des études montrent que les entreprises qui mènent une politique RSE efficace sont celles dont les dirigeants s’engagent sur les questions de développement durable. Or dans beaucoup de cas, pour qu’ils s’engagent, il faut d’abord convaincre, expliquer, décrypter.
Un responsable RSE doit aussi être pédagogue à l’intérieur de son entreprise auprès des salariés, car pour être efficace, la RSE doit mobiliser et engager l’ensemble des acteurs de l’entreprise. Il s’agit donc de faire preuve d’une pédagogie positive, de montrer en quoi la RSE peut être utile pour l’ensemble des salariés, de mettre en évidence l’intérêt de tous de s’investir dans la démarche.
3 – Innovateur : concevoir, imaginer, trouver des solutions
La RSE doit aussi être, par essence, un département à la pointe de l’innovation. En effet, faire de la RSE cela implique bien souvent de révolutionner la culture d’une entreprise, de bousculer ses formes traditionnelles de management, de production, de marketing. Pour faire cela, il faut être à l’écoute des évolutions des marchés et des secteurs. Il faut être à la pointe sur les nouveaux outils, qu’il soit de communication, de reporting, de dialogues parties prenantes ou de management.
Bien souvent, tout cela passe par le digital qui permet de mettre une dose d’instantané et de communautaire dans les modes de fonctionnement de l’entreprise. Mais cela peut aussi être une innovation en termes de business models ou d’
éco-conception. Par exemple, innover pour certaines entreprises, c’est se mettre à l’économie circulaire ou à l’économie de la fonctionnalité. C’est faire des produits réparables, ou à base de nouveaux matériaux innovants. La RSE doit donc être innovante, et surtout, elle doit dialoguer avec tous les secteurs de l’entreprise pour y booster l’innovation et pour orienter cette innovation dans le bon sens.
4 – Guide : anticiper, définir, créer la résilience
Au sein de l’entreprise, la RSE se doit aussi d’être une sorte de guide. En effet, pour être efficace, un département RSE ne peut pas se contenter de quelques petites actions simples visant à faire évoluer tel ou tel indicateur environnemental ou social. Au contraire, les responsables de la responsabilité sociale des entreprises doivent avoir une vision globale des enjeux de l’entreprise, et à ce titre, définir une vision globale sur les actions à mener. Bien souvent, les actions les plus efficaces sont celles qui s’intègrent pleinement au business model de l’entreprise, celles qui mettent les préoccupations sociales ou environnementales au coeur des activités et du coeur de métier de l’entreprise.
Cette vision globale, c’est aussi une vision des risques que subit l’entreprise : savoir où sont ses fragilités pour orienter son modèle de développement pour l’avenir, organiser la
résilience. Cela implique donc pour un responsable RSE d’être au coeur des décisions prises par l’entreprise, d’être un véritable guide, un garde-fou, capable d’orienter les choix et de peser sur les décisions. En d’autres termes, le responsable RSE doit être celui qui définit le business case durable d’une entreprise !
5 – Communicant : mettre en avant, faire savoir, dialoguer
Enfin, un responsable ou un chargé de projet RSE doit aussi être un bon communicant. Parce qu’il est difficile d’être un bon guide ou un bon pédagogue sans savoir communiquer efficacement, d’abord. Mais aussi parce que l’essence de la RSE c’est de rendre l’entreprise plus transparente, notamment en donnant aux clients et aux parties prenantes les informations importantes sur le business model de l’entreprise ou ses impacts sociaux et environnementaux.
De ce fait, la communication est une compétence fondamentale de la RSE : il faut savoir mettre en forme les informations pour les diffuser de façon efficaces, avec les bons supports, et sur les bons médias. Il faut aussi savoir adapter sa communication aux exigences et aux attentes nouvelles des parties prenantes (transparence, humilité, instantanéité).
Communiquer ses engagements mais aussi ses résultats en matière de RSE fait partie intégrante du travail d’un responsable développement durable. D’ailleurs, la plupart des consommateurs estiment que les entreprises devraient mieux communiquer sur leurs engagements RSE, même celles qui ne sont pas 100% green ou responsables.
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