Comment limiter la pollution de l’air intérieur chez soi ? Comment s’assurer d’une qualité de l’air optimale dans son logement ? Voici nos 5 conseils.
Les études montrent que l’air intérieur de nos logements ou de nos bureaux est souvent plus pollué que l’air extérieur, malgré les pollutions automobiles ou agricoles. Ces pollutions seraient impliquées dans de nombreuses pathologies : respiratoires, cancers, allergies…
Alors comment limiter ces pollutions et prendre soin de la qualité de l’air chez soi ? Voici 5 conseils simples.
1 – Aérez régulièrement votre logement pour limiter la pollution
Première étape pour un logement doté d’un air intérieur sain : l’aération. Ce petit geste anodin fait beaucoup pour préserver la qualité de l’air de votre logement : il permet d’évacuer les particules en suspension et de faire circuler l’air. On pourrait penser qu’il vaut mieux garder les fenêtres fermées, notamment quand on habite en ville pour éviter les pollutions liées au trafic automobile…
Mais de manière générale, l’air intérieur est souvent plus pollué que l’air extérieur. Aérer est donc souvent un geste positif pour réduire la pollution de votre logement, et ce même si vous habitez dans un centre-ville relativement pollué.
L’ADEME préconise d’aérer une dizaine de minutes le matin et une dizaine de minutes le soir pour permettre de renouveler régulièrement l’air dans votre logement. Pensez aussi à l’aération à l’intérieur de votre logement : il faut que l’air circule entre les pièces pour éviter que les polluants stagnent. Laissez donc dans la mesure du possible les portes ouvertes ou veillez à ce que les ouvertures sous les portes soient dégagées. Même chose pour les systèmes de ventilation qui doivent être régulièrement entretenus.
2 – Luttez contre l’humidité de l’air intérieur
L’humidité est un facteur important de la pollution de l’air intérieur dans les logements. Un logement humide accumule plus les polluants, et en plus il est un milieu idéal pour le développement des moisissures. Mesurez l’humidité de votre logement et agissez pour la réduire si elle est trop importante !
Selon l’ADEME, un logement devrait idéalement se situer entre 40 et 60% d’humidité. Si vous dépassez trop ces seuils, pensez à aérer plus régulièrement pour évacuer l’humidité, ou investissez dans un déshumidificateur d’ambiance qui absorbera l’excès d’humidité.
3 – Choisissez des produits et équipements plus sains pour votre air intérieur
De nombreux produits et équipements de la maison contribuent à la pollution de l’air intérieur dans les logements. Pour s’en rendre compte, on peut se référer à ce schéma synthétique publié par l’ADEME :
Canapés, meubles, produits d’entretien, matières plastiques… De nombreux produits utilisés au quotidien contribuent à émettre des composés organiques volatils et autre polluants. Pour éviter cela, dans la mesure du possible choisissez des meubles constitués de matières naturelles, sans peintures et colles synthétiques riches en composés chimiques volatils. Pour vos produits d’entretien, c’est la même chose : vous pouvez privilégier les produits les plus naturels comme les savons noirs, plutôt que les produits de nettoyage complexes qui contiennent souvent de nombreux composés polluants.
4 – Entretenez vos appareils pour limiter les pollutions
Pensez aussi à bien entretenir vos appareils électro-ménagers, car ils peuvent contribuer à polluer l’air intérieur de vos logements. Fours, ventilation, chauffages, chaudières : tous peuvent émettre des gaz polluants ou des particules fines s’ils sont mal entretenus. Il faut nettoyer régulièrement les systèmes d’aération, faire contrôler annuellement sa chaudière ou son système de climatisation, nettoyer également les appareils de cuisson ou les dispositifs utilisant du gaz.
Seul un entretien régulier permet de s’assurer du bon fonctionnement de ces appareils et d’être sûr qu’ils contribuent le moins possible à la pollution des logements.
5- Soyez vigilants avec certaines activités polluantes
Enfin, un peu de bon sens permet de limiter les risques de pollution, notamment lorsqu’on pratique certaines activités à risque. La cuisson par exemple est un moment où on pollue énormément l’air intérieur de nos maisons. Cuisson au four, à la poêle ou grillades par exemples émettent des fumées de cuisson, des poussières liées à la combustion du gaz ou des aliments, des projections de graisses… Même chose pour le bricolage, notamment lorsque l’on utilise des peintures ou que l’on scie, ponce ou troue certaines surfaces.
Dans ce genre de cas, pensez à bien aérer, voire à effectuer certaines tâches en extérieur, notamment celles qui impliquent des produits riches en composés organiques volatils et en polluants divers.
Pour plus d’informations à ce sujet, suivez les conseils de l’ADEME : un air intérieur plus sain dans vos logements.
Crédit image : air fenêtre sur Shutterstock