Le numérique peut-il aider la transition écologique et sociale ? Ou au contraire, la révolution digitale est elle ce qui nous mènera dans le mur ? Pour le savoir, rejoignez la conférence que nous animons le 12 février prochain en partenariat avec l’ISIGE et l’Ecole des Mines de Paris.
Le numérique et la transition écologique et solidaire entretiennent une relation ambigüe. Alors que certains voient dans le numérique un espoir pour mieux gérer les problèmes sociaux et environnementaux, d’autres pointent son lourd impact environnemental et les risques de désocialisation qu’il porte pour les usagers. Le numérique, internet, le digital, seront-il des alliés dans la transition écologique et solidaire ? Ou au contraire, contribueront-ils à nous plonger encore un peu plus dans la crise si on les laisse débridés et non maîtrisés ?
C’est cette question à laquelle nous avons voulu répondre en organisant avec l’Institut Supérieur des Sciences de l’Ingénieur et de Gestion de l’Environnement (ISIGE) et l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris une conférence exceptionnelle sur le thème suivant : « Le meilleur et le pire du numérique pour la transition écologique et sociale ». Inscriptions ici.
Le meilleur et le pire du numérique pour la transition : conférence à suive le 12 février prochain
En effet, le numérique est porteur d’espérance : depuis une quarantaine d’années il a permis des progrès incroyables dans des domaines aussi variés que les communications, la médecine, l’intelligence artificielle… Les outils comme les smart grids, le big data, l’IA ou encore la blockchain sont souvent mentionnés comme des moyens de contribuer à la transition écologique et sociale, en permettant de mieux identifier les problèmes et de leur trouver des solutions innovantes. L’idée, bien sûr, est de mettre la technologie au service du bien commun.
D’un autre côté, l’ombre du digital et du numérique ne cesse de grandir. De plus en plus, son impact environnemental est identifié. Consommations énergétiques, métaux rares, déchets électriques qui inondent la planète. De plus en plus de personnalités, d’experts et d’enquêteurs appellent à une sobriété numérique selon eux salutaire. D’autres montrent à quel point le digital et internet sont important dans des phénomènes comme la déconnexion sociale, la propagation des fake news. Récemment, le WEF identifiait encore le numérique comme l’un des plus grands vecteurs de risque pour les sociétés modernes, avec notamment la question de la gestion des données et de l’IA ou de la cyber-criminalité.
Ce sont toutes ces questions, et d’autres encore, auxquelles vont tenter de répondre 6 experts, le mardi 12 février prochain à l’Ecole des Mines de Paris. On retrouvera donc pour ce débat exceptionnel (inscriptions ici) :
- Hugues Ferreboeuf, consultant expert auprès de The Shift Project, spécialisé en ingénierie de l’environnement
- Frédéric Bordage, fondateur de GreenIT.fr, spécialiste des questions de numérique responsable
- Anne Tozzolino, du département RSE du Groupe La Poste ainsi qu’Eric Maillard, de la Direction Architecture Solutions et Urbanisme chez La Poste
- Paola Forteza, député du groupe La République en Marche
- Gregory Labrousse, fondateur de Nam’R, entreprise spécialisée en gestion de donnée numérique
Retrouvez-nous donc le 12 février prochain de 19 à 20 h 30 à l’Ecole des Mines de Paris, pour une conférence passionnante sur les impacts (positifs et négatifs) du numérique, et sur les pistes que l’on peut suivre pour faire du numérique un véritable allié dans la transition.
Conférence : Numérique et transition, informations pratiques
Thème : Le meilleur et le pire du numérique pour la transition écologique et sociale
Quand : le mardi 12 février 2019 de 19 à 20 h 30
Où : À l’École des Mines de Paris, 60 Boulevard Saint Michel 75006 PARIS – Grand Amphithéâtre
Inscriptions ici