E.Leclerc-Conso-Responsable-pub

Depuis hier, dans le but de faire vivre ses initiatives environnementales et sociétales, E.Leclerc reprend la parole sur sa démarche « Conso Responsable » grâce à une campagne TV signée Australie.

Petit rappel sur la démarche « Conso Responsable » ?

« Conso Responsable » est un système lancé par E.Leclerc en 2011 permettant d’aider les clients à mieux consommer, en facilitant le repérage en magasin des produits respectueux de l’environnement et de la santé.

Pour cela, E.Leclerc se base sur une trentaine de critères répartis sur 4 phases du cycle de vie du produit :

  • La composition ;
  • La fabrication et le transport ;
  • L’emballage ;
  • L’utilisation et la fin de vie.

E.Leclerc-Conso-Responsable-logo

 

 

 

E.Leclerc-Conso-Responsable-Rayon

 

 

 

 

 

 

Une fois approuvés, les produits sont valorisés en magasin (grâce à un logo et des stop-rayons) et sur le site Internet spécialisé. Quant à la démarche de communication, E.Leclerc a mis en place, en plus de ce site dédié, une page Facebook ainsi qu’une application mobile.

Notre point de vue

Devant cette initiative, le constat est mitigé.

En effet, face au grand nombre d’informations présentes sur les produits en magasins, proposer une manière de mettre en avant visuellement des produits est une idée intéressante.

En revanche, quelques interrogations persistent.

Premièrement, E.Leclerc s’ajoute à la longue liste des distributeurs proposant leur propre sélection de produits. Cette multitude d’informations peut créer une certaine confusion chez les consommateurs quand un affichage environnemental selon les types de produits est déjà piloté au niveau national par l’Etat.

Deuxièmement, les informations utilisées pour le choix des produits estampillés du logo sont plutôt floues. On sait uniquement que les produits doivent démontrer leurs performances sur au moins 2 des 4 phases de la vie du produit. Cela peut paraître un peu léger. En revanche, des efforts semblent avoir été faits depuis 2011 concernant le choix des produits approuvés. Beaucoup critiqué en 2011, sur la mise en avant de produits comme Orangina ou BN, E.Leclerc semble avoir rehaussé le niveau de ses critères de choix.

Réelle volonté de transparence ou moyen pour E.Leclerc de se créer un revenu supplémentaire en faisant payer les marques… Et vous, qu’en pensez-vous ?