Difficile de faire de l’écologie sans limiter un grand nombre de nos activités. Et pour ce faire, la tentation d’interdire grandit. Alors, l’écologie est-elle condamnée à être liberticide ?

Aujourd’hui, la nécessité d’une action écologique urgente est dans toutes les têtes (ou presque). À part quelques individus peu enclins à accepter les conclusions du débat scientifique, la plupart des gens sont aujourd’hui conscients que le réchauffement climatique, la crise de la biodiversité ou la pollution des écosystèmes constituent des menaces bien réelles, causées par les activités humaines, sur lesquelles nous devons agir rapidement.

Le problème, c’est que nous sommes nous-mêmes les causes des crises environnementales. En effet, que l’on parle de climat ou de biodiversité, le principal déclencheur des crises écologiques c’est l’Homme et ses activités : consommations énergétiques, voitures, agriculture, étalement urbain, pollutions.

Face à cette réalité, un constat s’impose : pour agir face à la crise écologique, il va falloir changer notre façon de vivre. Sauf que depuis près de 50 ans que l’on parle d’écologie et de changer nos modes de vie, peu de choses ont changé. C’est même souvent pire. Ce qui pousse certains, désormais presque enclins à parler de « dictature verte », à penser que ce changement passera forcément par une diminution coercitive de nos libertés, nos libertés de consommer, de nous déplacer, de voyager.

Alors, qu’en est-il ? Que peut-on dire de ce débat ? L’écologie est-elle condamnée à réduire nos libertés, à être « liberticide » ? Tentons de comprendre.

L’écologie : limiter notre impact environnemental

Avant toute chose, pour comprendre le débat, définissons les termes. C’est quoi « l’écologie » ? Et ça consiste en quoi « faire de l’écologie » ou « être une société écologique ? Pour le comprendre, il faut d’abord reprendre rapidement l’état des connaissances scientifiques sur le sujet.

Ce que l’on sait, c’est que plusieurs phénomènes menacent la stabilité des écosystèmes dans lesquels nous vivons. Le réchauffement climatique, la disparition de la biodiversité biologique, la détérioration de la qualité des sols, les pollutions diverses : tout cela menace les écosystèmes. Mais ce qui est plus fondamental pour nous, en tant que société, c’est que cela menace aussi notre existence. Car sans un écosystème stable pour produire nourriture, ressources et énergie, sans un climat stable sous lequel vivre, la survie des sociétés humaines est menacée à un terme relativement court.

Dans l’écologie, il y a donc au départ un postulat moral : celui qu’il est nécessaire d’agir pour empêcher la crise écologique et ce en particulier pour la survie de nos sociétés. Evidemment, on peut en théorie refuser ce postulat, par exemple en disant « peu importe l’effondrement des sociétés humaines, la planète s’en remettra ». Mais si l’on accepte l’état de la connaissance scientifique et la nécessité morale de protéger l’humanité, alors l’écologie apparaît fondamentalement nécessaire. Et concrètement, l’écologie est simple : cela veut dire limiter notre impact sur la planète.

Peut-on être écolo sans changer son mode de vie ?

En théorie, si l’on veut limiter notre impact environnemental, il suffit de regarder les activités qui polluent le plus (les voitures thermiques, la consommation d’énergies fossiles, l’artificialisation des milieux) et de limiter les dégradations écologiques qu’elles engendrent. Une façon de faire pourrait-être d’inventer de nouvelles façons de faire : et si on remplaçait le pétrole par quelque chose de moins polluant ? Et le charbon par une énergie verte ? Et si on choisissait une agriculture plus écologique ? Sur le papier, tout ça est très joli. Sauf qu’en pratique, les choses sont bien plus compliquées.

Les énergies renouvelables pour remplacer les énergies fossiles ? Très difficile à mettre en place : les énergies renouvelables ne produisent pas en continu, elles sont intermittentes, ce qui les rend peu adaptables pour subvenir à nos besoins. L’agriculture écologique : difficile de savoir vraiment ce que c’est. L’agriculture biologique émet souvent plus de CO2 que l’agriculture conventionnelle à production égale, elle utilise aussi des pesticides. La permaculture affiche un modèle intéressant (quand elle sait se caler sur la connaissance scientifique et ne tombe pas dans l’antroposophie et la pseudo-science) mais elle n’a jamais prouvé sa validité sur le plan des rendements, du moins à une échelle compatible avec notre modèle économique… La voiture électrique pour remplacer la voiture thermique ? Certes, elle pollue beaucoup moins, mais pose d’autres questions : moins d’autonomie, une certaine dépendance à des matières premières limitées, l’impact environnemental des batteries…

En règle général, à chaque fois que l’on essaie de trouver une nouvelle technique pour remplacer une activité polluante, il se pose deux types de problèmes : soit la « solution » pose de nouveaux problèmes écologiques, soit elle ne permet pas vraiment de soutenir notre mode de vie. Dans bien des cas, pour que ça marche, il faut d’abord « se priver ». Par exemple, pour la voiture électrique, des trajets de plusieurs centaines de kilomètres d’un seul coup ne sont plus possibles. Pour les énergies renouvelables, il faut soit accepter de réduire nos besoins en énergie soit construire de nouvelles infrastructures de stockage et de pilotage de l’électricité, qui à leur tour créent des problèmes écologiques nouveaux. La plupart des scénarios d’experts (RTE, ADEME, et même Negawatt) sur ce sujet estiment ainsi qu’il faudra jouer sur les deux tableaux

L’écologie est par définition une privation

De fait, en l’état des connaissances techniques et scientifiques actuelles, il ne semble pas y avoir de solution permettant à la fois de réduire notre impact environnemental de façon suffisante et de maintenir notre niveau de vie à l’identique.

Dans tous les cas, il semble qu’il faudra faire des concessions sur des choses que l’on estime aujourd’hui faire partie de notre liberté : moins se déplacer en voiture, moins voyager en avion, manger moins de produits polluants (viande, produits laitiers ou certains aliments notamment importés en avion…). En dépit de ce que clament ceux qui se servent de l’écologie comme argument électoral, il n’existe pas, aujourd’hui, d’écologie qui ne soit pas, au moins en partie « punitive ».

C’est pour cette raison que depuis des décennies, les recommandations des experts et des pouvoirs publics sont les mêmes : il faut réduire l’usage de la voiture, réduire nos consommations d’énergie fossile, réduire notre étalement sur les écosystèmes, réduire notre consommation d’aliments polluants… Tout en développant au maximum des techniques moins invasives, que ce soit pour la production d’énergie, l’agriculture ou la production de biens.

L’écologie face à la liberté individuelle

Le problème c’est que, autant on peut constater des progrès significatifs sur le développement « d’alternatives » (les énergies renouvelables, le stockage de l’électricité, l’agriculture raisonnée ou agro-écologique, l’éco-conception ou l’efficacité énergétique) autant rien ne progresse en termes de mode de vie. Parfois, le développement d’une alternative suscite même des effets rebond : avec l’efficacité énergétique, l’énergie coûte moins cher, donc on en utilise plus. En France par exemple, l’usage de la voiture ne baisse pas et si l’efficacité des moteurs s’améliore, c’est au prix de voitures toujours plus lourdes et consommatrices. L’usage de l’avion ne cesse d’augmenter. L’étalement de l’habitat continue au détriment des zones sauvages. Même la consommation de viande ne baisse pas vraiment. Et nous sommes pourtant parmi les « bons élèves »

C’est là que la question de la liberté rentre dans le débat. Car une grande partie des actions nécessaires à la transition vers une société écologique relèvent au moins en partie de la liberté individuelle. En France, par exemple, les transports routiers et notamment la voiture constituent la première source d’émissions de CO2 et donc la première contribution au réchauffement climatique. Les choix faits par les citoyens en matière de transport sont donc prépondérants pour l’impact écologique de la France : il faudrait en théorie que l’ensemble des citoyens (en France et partout ailleurs) acceptent de réduire leur usage de la voiture thermique. Or ce n’est pas le cas.

Il y a bien-sûr des raisons structurelles à une telle situation : on ne peut évidemment pas exiger des citoyens qu’ils se séparent spontanément de leur voiture alors même que l’ensemble du système économique les rend dépendants de cette même voiture, pour aller au travail ou transporter leurs enfants par exemple. De façon plus générale, on ne peut pas non plus leur demander, seuls, de s’émanciper d’un système de consommation que tout semble destiné à rendre encore plus puissant : la recherche perpétuelle de la croissance économique et financière, le marketing, l’obsolescence programmée… Structurellement, tout le système social et économique est conçu de telle façon que les choix écologiques sont souvent difficiles à faire.

Pour autant, il y a bien certains choix écologiques qui pourraient être faits par les citoyens, même si ces choix impliquent une certaine forme de sacrifice : renoncer à une habitude, à un confort, à une envie. C’est le cas de la voiture électrique par exemple. Pour la plupart des gens, elle suffit aux trajets du quotidien, et son prix est désormais accessible (les voitures électriques les moins chères coûtent à peu près autant que la Peugeot 208 I, voiture la plus vendue en France en 2019). Mais pour faire le choix d’une voiture électrique, il faut accepter qu’une ou deux fois par an, pour partir en vacances loin de chez soi, ou rendre visite à sa soeur à l’autre bout de la région, il faudra trouver une autre solution : louer un véhicule, prendre le train, ou le bus, même si c’est plus cher ou plus long, aller moins loin ou moins souvent.

Or, force est de constater que très peu sont ceux qui sont réellement prêts à faire ce type de renoncements (même lorsqu’ils le peuvent objectivement). En fait, dès l’instant où il s’agit de librement renoncer à une part de confort, de plaisir ou d’envie pour des raisons écologiques, les passages à l’action sont peu nombreux, à l’exception des quelques gestes indolores, comme penser à bien éteindre les lumières… Ces mêmes gestes qui n’ont, malheureusement que peu d’impact concret.

L’écologie et la liberté : équation d’une urgence

D’une certaine façon, cette situation est logique. Il est difficile d’attendre de chacun qu’il accepte de renoncer à certains aspects de son mode de vie, pour une cause « vague » et distante, et ce alors même que le reste de la société (le monde économique, le monde politique) semble lui aussi peu enclin à faire sa révolution écologique. Et rien ne garantit que, même avec beaucoup de sensibilisation, cette situation change vraiment.

Malgré l’urgence, on voit bien que l’écologie à la sauce « responsabilité individuelle » ne fonctionne pas. Alors, comment résoudre cette équation semble-t-il insoluble ? Est-ce à l’Etat d’intervenir, d’encourager ? De faire « du nudge » pour inciter les consommateurs à se tourner vers des comportements plus durables ?

C’est la solution qui se profile depuis plusieurs années : par des « primes rénovation énergétique », des « bonus-malus » pollution, des taxes, de nouvelles réglementations, les pouvoirs publics tentent d’orienter les comportements citoyens. Mais, là encore, la méthode fonctionne mal. Le mouvement des Gilets Jaunes l’a bien illustré : l’Etat a bien du mal à faire accepter ses interventions dans la liberté de consommer, et ce fut-ce au nom de l’écologie. Déjà, certains dénoncent alors une écologie liberticide puisqu’elle contraint, elle empêche, elle limite.

Liberté et écologie : une question de justice

Finalement, quelle que soit son origine (l’Etat ou l’individu), la transition écologique semble forcément perçue comme « liberticide » dans le sens où elle limite les libertés et les choix de chacun. Et dans un cas comme dans l’autre, c’est ce qui rend son acceptabilité sociale et sa mise en oeuvre difficiles.

Pourtant, il serait hâtif, simpliste (et dangereux) de conclure que la seule solution face à ce double échec serait d’instaurer une « dictature écologique » capable d’imposer à tous des comportements écologiques d’une façon, pour le coup, vraiment liberticide.

D’abord, parce l’échec de l’écologie (telle qu’elle est vendue par la majorité de ses défenseurs aujourd’hui) peut s’expliquer au moins en partie par ses paradoxes internes. D’abord, d’un côté, on nous explique bien volontiers que l’écologie est absolument nécessaire pour le bien collectif, mais en même temps, sa mise en oeuvre est souvent complètement abandonnée à la responsabilité individuelle. « Si tout le monde s’arrêtait de consommer tel produit, alors on améliorerait notre impact environnemental » disent ainsi les adeptes du mouvement Colibri, reprenant du même coup à leur compte les mécanismes qui organisent l’économie « libérale » qu’ils prétendent par ailleurs combattre. En dehors de son caractère irréaliste, cette idée pose la question : pourquoi un problème « collectif » devrait être résolu seulement par une implication individuelle et pas par des décisions collectives ?

Ensuite, même lorsque des décisions collectives sont prises (par exemple via des taxes carbones, des nudges ou des réglementations), elles le sont semble-t-il en oubliant de penser le rapport indispensable entre liberté et justice. La plupart de ces décisions sont ainsi injustes, au sens littéral du mot. Concrètement, réguler l’écologie par le prix (soit par la taxe carbone, soit par les bonus-malus, par exemple) revient in fine à imposer des sacrifices à une partie seulement de la population : celle qui n’a pas les moyens de se payer le luxe de polluer. Le rejet massif de l’augmentation de la TICPE peut en partie s’expliquer par ce caractère injuste : les automobilistes les moins riches subissent de façon plus importante cette politique que ceux qui ont largement les moyens de payer un peu plus cher leur essence. Pourtant, les données sont assez claires : ce sont bien les citoyens les plus riches qui polluent le plus.

Pour ces raisons, d’aucuns réclament aujourd’hui que, plutôt que de viser le citoyen (et en particulier le citoyen pauvre ou de la classe moyenne), la politique écologique vise de façon plus juste « le système », plus précisément les entreprises, les grandes industries, les grandes infrastructures. Taxer les cargos, taxer les transactions financières, imposer un principe de pollueur-payeur via une taxe carbone. Évidemment, la mise en oeuvre concrète de ce type de dispositifs est éminemment complexe, notamment dans un système mondialisé : taxer les cargos, par exemple, c’est prendre le risque que les entreprises répercutent le prix sur les produits, et qu’à la fin, ce soit quand même le consommateur qui trinque.

Au fond, si ces mécanismes ne « fonctionnent » pas, n’est-ce pas parce qu’ils arrivent un peu « comme un cheveu sur la soupe » dans un système qui ne se réforme pas globalement ? Peut-on sincèrement enjoindre chacun à moins prendre l’avion alors même que l’on continue collectivement à vouloir construire de nouveaux aéroports pour absorber la croissance attendue du trafic aérien) ? Ou inciter, parfois jusqu’à la coercition et la taxation, à ne plus prendre la voiture alors même que l’on continue collectivement, à élargir encore et encore les villes, les rendant de ce fait encore plus dépendantes de la voiture ?

Se mettre d’accord et individuelle sur une « juste liberté écologique »

En fait, se questionner sur ces sujets, c’est envisager la possibilité qu’il ne soit possible de faire une transition écologique (du moins plus écologique) qu’à condition d’être capable de se mettre d’accord sur une définition d’une juste liberté écologique. En d’autres termes, de définir collectivement les libertés que l’on est prêts à aménager pour faire coïncider notre société et notre mode de vie avec les limites planétaires.

Bien-sûr, faire ce travail implique de mener une réflexion profonde sur les notions de contrat social et de justice sociale et de fonder une sorte d’éthique environnementale. À l’image de ce que l’on peut faire dans le cadre de la théorie de la justice de John Rawls, on pourrait questionner démocratiquement la pertinence et la légitimité de certaines inégalités environnementales : est-il légitime que certains, grâce à des moyens financiers supérieurs, puissent sans cesse voyager en avion, acheter des voitures de luxe (ou pas), consommer toujours plus ? Est-il légitime que le profit de quelques actionnaires relèguent au second plan des dégradations environnementales qui affectent les biens communs ?

Probablement, sur ce type de questions, la réponse serait rapidement évidente. Mais cela ne nous éviterait pas pour autant d’avoir à en résoudre d’autres, plus complexes : combien de kilomètres en voiture chacun peut-il se permettre, et comment se résoudre collectivement à trouver des alternatives ? Combien de viande par personne ? Combien d’appareils électroniques, et pour quels usages ? La liberté de disposer d’une voiture thermique pour aller rendre visite à sa soeur deux fois par mois justifie-t-elle le fait de refuser une mobilité électrique pour tous les autres trajets de la semaine (travail, achats, loisirs…) ?

Adopter cette démarche collective et individuelle, définir nos priorités, donner un cadre scientifique à nos libertés les plus essentielle n’est pas « liberticide », pas plus en tout cas que n’importe quelle autre forme de régulation collective ou individuelle. C’est même par ce type de contrats sociaux que les sociétés garantissent depuis longtemps la liberté de chacun : on n’a pas le droit de conduire n’importe comment en voiture, et c’est ce qui garantit que chacun est libre d’y circuler en sécurité. Ici, il s’agit simplement de faire enfin ce que nous nous refusons de faire depuis trop longtemps : intégrer à notre contrat social l’impérieuse nécessité de la prise en compte de l’écologie. Et c’est ce caractère discursif, contractuel, qui donnerait à ces nouvelles régulations leur caractère démocratique, et leur éviterait de sombrer dans le liberticide.

Eviter le risque liberticide à la transition écologique

Cette démarche d’introspection sur nos libertés, cette démarche de responsabilité individuelle et collective est semble-t-il indispensable à tout projet de transition écologique qui souhaite éviter les risques d’une dérive liberticide. Car les échecs de ces trente dernières années ne plaident pas vraiment en la faveur d’une écologie des petits gestes. Et on ne peut que constater, aussi, l’inefficacité criante d’une écologie révolutionnaire et anti-système (qu’elle soit non-violente ou non) qui n’a pour l’instant rien prouvé d’autre que sa capacité à rester en marge de tous les processus socio-politiques importants.

Évidemment, une telle démarche peut sembler fade ou décevante : il s’agit tout « simplement » de dire qu’il faut construire un dialogue social démocratique juste et ouvert sur la question de nos choix collectifs et individuels. Il s’agit de dire qu’il faudra être capable en même temps de réformer nos référentiels collectifs, les valeurs de notre système économique et social, et en même temps de faire individuellement les bons choix (renoncer au week-end bimensuel chez Tatie) pour que les planètes de l’écologie s’alignent, en quelque sorte. En bref, il s’agit de nous réformer et ce n’est rien de plus (mais rien de moins, non plus) que ce que nous tentons de faire depuis toujours, avec les blocages, paradoxes et arbitrages que l’on connait si bien. Ceux-là même qui donnent souvent la désespérante impression qu’il est impossible de sortir du statu quo, même avec la meilleure volonté du monde.

Et si cette réforme n’aboutit pas, parce que les uns ou les autres estiment que ce n’est pas à eux de faire ces concessions, alors notre dilemme face à l’écologie se résoudra sans doute de lui-même. Par un échec. Mais sans doute sera-t-il alors difficile d’éviter la question de la privation des libertés, quand nous nous rappellerons que l’on est libres que tant que l’écosystème nous en donne les moyens.

Photo par Mitch Lensink sur Unsplash