Dans le cadre de notre opération CAC21, nous avons permis aux internautes d’interroger des entreprises du CAC40 sur leur politique environnementale. Au total, les internautes ont posé plus d’une centaine de questions aux 20 entreprises qui ont accepté le défi #CAC21. En vidéo, les entreprises ont répondu. Vous pouvez consulter l’ensemble des vidéos et des questions sur notre page CAC21.

Jean-François Roucou, Directeur de la Performance Durable chez Pernod Ricard revient pour vous sur l’implantation de l’agriculture biologique dans les activités du groupe, et en particulier dans le secteur des vins.

[chimpy_form forms= »8″]

Question d’Elsa pour Pernod Ricard :

« Comptez vous convertir une partie des matières premières agricoles dont sont issus vos produits vers l’agriculture biologique ? »

Jean-François Roucou, Directeur de la Performance Durable chez Pernod Ricard :

« Alors il existe un réel intérêt pour les produits issus de l’agriculture biologique, et c’est vrai plus particulièrement pour les vins, peut-être davantage que pour les spiritueux qui sont issus de la distillation et pour lesquels le lien avec le terroir est un peu plus lointain, et sont des produits plus élaborés. Pour les vins, c’est directement le produit de la vigne que le consommateur reçoit et boit dans son verre.

Chez Pernod Ricard, nous avons à ce jour 220 hectares de vignobles de nos propres vignes qui sont en culture biologique. Au-delà de cet intérêt pour l’agriculture biologique qui est un des aspects du soin environnemental qu’on peut porter à l’agriculture, nous nous efforçons systématiquement d’adopter les meilleures cultures et les meilleurs standards agricoles pour les pratiques de nos matières premières.

À titre d’exemple, puisqu’on est dans le domaine du changement climatique, un grand enjeu climatique est la gestion de l’eau. Eh bien dans tous les pays où nos vignobles sont irrigués, en raison du climat, nous avons recours à l’irrigation au goutte à goutte, qui est une technique qui permet d’optimiser et de ne distribuer à la vigne que juste la quantité d’eau dont elle a besoin pour ses besoins physiologiques. »