Publié le 5 décembre 2016
Le mouvement de co-construction du bien commun s’impose progressivement sur les territoires. Le « devoir d’alliances » est plébiscité par 69% des Français, 81% des dirigeants d’entreprise et 86% des responsables associatifs, qu’en pensent donc nos élus ? C’est ce qu’a voulu analyser le dernier volet du programme PHARE de l’Observatoire des partenariats publié le 29 novembre. Charles-Benoit Heidsieck, président-fondateur du RAMEAU vous présente les principaux résultats.
Premier constat : l’innovation au cœur de la co-construction
87% des maires sont eux aussi convaincus que les alliances sont source d’innovation pour réduire les fragilités et créer des moteurs de croissance et d’emplois.
Deuxième constat : un mouvement en émergence
Ils confirment que le mouvement de co-construction est enclenché ; 76% considèrent que leurs territoires est entré dans cette dynamique. Elle est très récente puisque 46% déclarent que c’est tout juste en émergence.
Troisième constat : 5 profils de maires
Pour réussir la co-construction territoriale, il est nécessaire de prendre en compte les spécificités territoriales… mais aussi la culture des élus. 5 profils de maires ressortent de l’étude PHARE-Institutions. Les leviers utilisés, selon les profils, sont radicalement différents.
Vous pouvez retrouver tous les résultats de l’étude sur le nouveau site de l’Observatoire des partenariats. Vous y découvrirez un tableau de bord interactif pour constituer vous-même l’analyse dont vous avez besoin. Il a été mis en ligne grâce à Comisis, OpinionWay et Spallian dans le cadre d’un mécénat de compétences.
Un outil pour aider à agir
Une fois le diagnostic partagé et les enjeux qualifiés, il faut pouvoir agir concrètement. Pour y contribuer, Le RAMEAU vient de publier le référentiel « co-construction territoriale ». Il retrace une décennie de recherche. Ces travaux ont été mis en débat lors d’une conférence au Conseil Economique, Social et Environnemental, placée sous le Haut Patronage du Président de la République.