Publié le 29 mai 2017
Manger des légumes de saison, c’est bon pour notre santé et celle de la planète. Grâce à Bonduelle, qui propose des légumes de plein champs, de saison, en conserve ou surgelés c’est devenu possible… toute l’année ! Même si une fois mis en boîte ou surgelés, nous pouvons les consommer à n’importe quel moment, il n’en reste pas moins que « légumes de saison » rime avec emplois saisonniers. Par la nature même de ses activités, rythmées par les récoltes, Bonduelle fait appel à de nombreux saisonniers, qui représentent 17 % de l’ensemble des contrats du groupe (en équivalent temps plein).
Bonduelle est conscient que les emplois saisonniers sont associés à une forme de précarité économique. Parce qu’il est un employeur engagé envers toutes les personnes qui travaillent pour lui, le Groupe Bonduelle développe des approches responsables pour offrir à tous des conditions de travail de qualité, fidéliser ses saisonniers et transformer son besoin de main d’œuvre en opportunités pour les bassins d’emplois concernés. Démonstration avec Audrey Ciesla, responsable du développement des Hommes chez Bonduelle pour les activités du Frais et du Traiteur en Europe.
Bénéficier de bonnes conditions de travail, quel que soit le contrat
Toute personne qui travaille pour ou avec le Groupe Bonduelle bénéficie d’un environnement professionnel qui lui assure santé et sécurité, qu’il s’agisse de préserver son intégrité physique et mentale ou de prévenir les maladies professionnelles.
Maintenir le degré le plus élevé de bien-être et assurer les meilleures conditions de santé et de sécurité au travail, est une priorité fondamentale pour Bonduelle. C’est pourquoi, dans le cadre de son projet d’entreprise « VegeGo! », le groupe a défini un objectif ambitieux, mais incontournable : parvenir à 0 accident avec arrêt de travail au plus tard en 2025. Cet objectif concerne toutes les personnes qui travaillent pour le groupe, quel que soit leur contrat.
Pour y arriver, un maître mot : la formation. Le Groupe Bonduelle a mis en place la méthode STOP, élaborée par DuPont de Nemours. Cette méthode qui repose sur l’observation préventive, permet aux collaborateurs d’intégrer les comportements les plus sûrs dans leur culture de travail, d’optimiser les performances de sécurité et de réduire jusqu’à les éliminer les blessures et les maladies professionnelles. Les participants sont formés à des méthodes leur donnant toutes les connaissances, les outils et la volonté nécessaires pour travailler de manière plus sûre. Les salariés formés peuvent ensuite transmettre leurs acquis à leurs collègues, pour que chacun soit acteur de la sécurité au quotidien.
Au moment de sa prise de poste, tout collaborateur, même un saisonnier, est formé à son poste de travail et à la sécurité sur le site et sur son poste. Toutes les consignes de sécurité lui sont délivrées et il peut suivre des modules complémentaires de formation à l’ergonomie, par exemple, ou pour se former au métier de cariste, etc.
La sécurité sur les sites fait l’objet d’un suivi drastique dans le groupe, pour lequel les indicateurs mis en place concernent tous les types de contrats. Des comités de pilotage se tiennent régulièrement et le réseau des responsables sécurité diffuse en permanence les meilleures pratiques. Cette organisation porte ses fruits puisque le taux de fréquence des accidents du travail avec arrêt est passé de 24,39 accidents par million d’heures travaillées en 2010/2011 à 7,43 en 2014/2015 et 4,03 en 2015/2016. Des progrès restent à faire, mais le groupe est en bonne marche vers son objectif de zéro accident.
Être mutuellement fidèles, c’est gagnant-gagnant
Le Groupe Bonduelle cherche à fidéliser ses saisonniers par différentes actions qui leur sont favorables. Ainsi, aux États-Unis, le groupe offre par exemple des sessions de formation spécifiques à ce personnel maîtrisant peu ou mal l’anglais grâce à un système de vidéo-enseignement. En Italie, des programmes spécialement dédiés aux saisonniers n’ayant pas une bonne connaissance de la langue locale sont également déployés. Enfin, en Hongrie notamment, un ramassage par bus est proposé aux saisonniers, leur évitant de supporter les coûts de transport pour se rendre sur leur lieu de travail.
La fidélisation passe également par une politique de rémunération attractive (niveau de paiement des heures supplémentaires, primes de début et de fin de saison en Hongrie, etc.) et par des contrats de travail assurant une activité professionnelle compatible avec d’autres emplois saisonniers.
Grâce à ces mesures, un taux de 80 % de fidélisation est atteint en France sur l’ensemble du territoire.
Si l’intérêt pour les travailleurs peut sembler évident, il faut souligner que cette fidélisation est également importante à plusieurs titres pour le Groupe Bonduelle : collaborer avec des personnes déjà sensibilisées aux process, aux environnements de travail et aux valeurs est un gage de qualité, mais aussi et avant tout de sécurité renforcée. Pour autant, chaque année, un saisonnier embauché, même si il a déjà travaillé dans les usines du groupe, est formé à nouveau au moment de sa prise de poste.
Recruter en toute égalité, pour laisser sa chance à chacun
Autant que possible, Bonduelle souhaite transformer son besoin en main d’œuvre temporaire en une source d’opportunités pour les travailleurs. En France, l’entreprise utilise une méthode de recrutement par simulation, qui permet de recruter sur la pratique plutôt que sur l’expérience des candidats. Ils sont testés en conditions quasi réelles pendant plus de trois heures, pendant lesquelles ils doivent simuler un processus en suivant des instructions délivrées en temps réel. Toutes les candidatures ont ainsi leur chance, même les personnes n’ayant jamais travaillé dans l’agroalimentaire.
Développer les compétences directement dans les bassins d’emplois concernés
Le Groupe Bonduelle s’attache également à transformer son besoin de recrutement en opportunités pour ses bassins d’emplois. L’usine Bonduelle située à Estrées-Mons (France), qui recrute chaque année entre 150 et 200 personnes pour la récolte saisonnière, en est un bon exemple.
Elle est partenaire avec le Conseil Régional des Hauts-de-France et Pôle Emploi du dispositif « Pass Emploi » dont l’objectif est de préparer des candidats motivés à une certification et une embauche. La sélection amont est opérée par Pôle Emploi puis la formation dispensée par un organisme agréé. La certification obtenue permet d’attester d’un socle de connaissances et de compétences de bases, valables dans tous les secteurs d’activités.
On l’aura compris, Bonduelle met tout en place pour que « saisonnalité » rime avec « opportunités » et non plus avec « précarité ». Le groupe va d’ailleurs jusqu’au bout de sa démarche de dynamisation économique des territoires en embauchant prioritairement parmi ses saisonniers. En 2015/2016 en France, 84 % des embauches de contrats d’ouvriers en contrat à durée indéterminée, étaient issus d’un contrat de saisonnier ou d’intérims.