Publié le 4 juillet 2017
Les entreprises sont-elles en train de devenir un recours pour notre société ou ont-elles un rôle d’intérêt général à jouer ? D’après une étude de l’agence Terre de Sienne réalisée avec l’IFOP, 51 % des français estiment qu’une entreprise doit être utile pour la société dans son ensemble et 60 % des français jugent que l’entreprise est plus utile que l’État.
LÉA NATURE, premier fabricant français de produits bio, estime que cela fait partie de sa mission. Selon elle, la mission de l’entreprise doit dépasser le cadre économique et avoir un impact positif sur la société. Pour cela, sa Fondation d’entreprise, créée en 2011, a pris le parti de soutenir des causes d’intérêt général à travers des campagnes de communication engagées. Partons à la découverte de cette sensibilisation des citoyens pas comme les autres avec Mireille Lizot, Directrice des Engagements et de la Communication Institutionnelle LÉA NATURE.
Depuis 2007, LÉA NATURE tente d’interpeller l’opinion publique via des campagnes engagées, portées par sa Fondation. Son objectif : créer une prise de conscience, fédérer et rassembler les français autour des enjeux de santé environnementale et de protection de la biodiversité.
Campagne pour la protection des abeilles en 2007, d’alerte sur le vote de la loi OGM en 2008, sur les pesticides en 2012, pour une Politique Agricole Commune plus verte en 2013, en faveur de la liberté de semer en 2014, pour un océan sans plastique en 2015 et enfin sur les perturbateurs endocriniens en 2016 et 2017. Les causes défendues sont toujours en faveur de l’intérêt général et avec la caution scientifique d’une association expert.
Des campagnes multicanales pour marquer les esprits
Nous nous attachons à être présent systématiquement dans la presse quotidienne et hebdomadaire d’actualité pour toucher les décideurs économiques et politiques, mais aussi les citoyens via les outils digitaux.
La campagne « N’en jetez plus la mer est pleine ! », sur la préservation des océans et la problématique des déchets plastiques en est un bon exemple. Lancée dans le cadre de l’appel à projets 2015-2017 « Océan Mon Amour » de la Fondation Léa Nature / Jardin BiO, cette campagne a touché une audience de 24 millions de personnes grâce aux parutions presse et a été relayée sur Twitter via le hashtag #OceanMonAmour. En parallèle, durant la conférence Environnement avec Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, le Président-Fondateur de LÉA NATURE Charles Kloboukoff a lancé une pétition en ligne pour éliminer les sacs plastiques de la ville de La Rochelle, via le site change.org. Cette initiative du Top Management a permis de récolter plus de 8 600 signatures et d’impliquer le Maire de La Rochelle, Président de la Communauté d’Agglomération. Sensible à la question des déchets sur son territoire et son espace marin, la Communauté d’Agglomération a répondu à l’appel avec la distribution aux commerçants de 5 000 sacs réutilisables en coton bio (dont une partie financée par la Fondation Léa Nature / Jardin BiO), de flyers pédagogiques sur les marchés, la mise en place de stands de sensibilisation aux alternatives aux sacs plastiques, de campagnes d’affichages et d’animations théâtrales durant l’été.
Des campagnes soutenues par des acteurs référents
Pour répondre à un enjeu de crédibilité, toutes les campagnes de la Fondation LÉA NATURE / Jardin BiO s’appuient sur des cautions scientifiques qui nous fournissent données et preuves pour argumenter nos campagnes.
Pour les deux campagnes sur les perturbateurs endocriniens par exemple, LÉA NATURE s’est appuyée sur Générations Futures (association engagée pour les alternatives aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens) en 2016 et sur le CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie Génétique) en 2017. Elles ont reçu les soutiens financiers de la Fondation EKIBIO, de la Fondation NATURE & DÉCOUVERTES et mettent en avant les associations soutenues dans ce domaine : Génération Cobayes ou WECF. Ces précieux partenaires ont un rôle de relai et permettent ainsi de porter le message auprès de communautés extérieures à l’entreprise.
Juin 2017 : LÉA NATURE lance sa nouvelle campagne contre les perturbateurs endocriniens
La question des perturbateurs endocriniens demeure un sujet de santé publique majeur qui touche toutes les franges de la population. Selon l’OMS et le Programme des Nations Unies pour l’environnement, il s’agit d’une « menace mondiale pour la santé humaine et l’environnement ». Que faire concrètement face à cette pollution invisible ? En droite ligne avec nos actions en faveur de l’intérêt général, la Fondation LÉA NATURE / Jardin BiO lance la 2ème édition de sa campagne de sensibilisation à la présence de perturbateurs endocriniens dans notre environnement et notre alimentation.
Pour rappel, la 1ère édition de cette campagne, intitulée « Moi, Président », a été lancée en novembre 2016 durant les Primaires, avec le visage d’un bébé en habit de Président.
Le 16 juin 2017, et durant la semaine des résultats des législatives, la 2ème édition de cette campagne a été lancée dans la presse quotidienne et hebdomadaire, ainsi que sur le web, via des habillages sur des sites engagés en matière d’environnement comme WeDemain, NEOPLANETE, consoGlobe…
Toujours avec l’objectif de sensibiliser l’opinion publique et nos décisionnaires, la Fondation LÉA NATURE / Jardin BiO présente le visuel d’une petite fille habillée en avocate interpellant le lecteur avec la phrase « Moi si j’étais grande, je plaiderais pour l’interdiction des perturbateurs endocriniens qui nuisent à notre santé. Et vous ? ». Son visage déterminé, son regard malicieux et l’accroche texte ont pour objectif d’interpeller le lecteur et de lui ouvrir les yeux, car « la vérité sort de la bouche des enfants ».
LÉA NATURE souhaite donc sensibiliser les leaders politiques et économiques ainsi que le grand public à travers des campagnes engagées. Avec cette 8ème campagne, nous espérons être percutants, ouvrir les consciences, faire bouger les lignes, pour effacer les pollutions invisibles qui nuisent à notre santé et notre planète, et avoir un réel impact positif sur la société pour les générations futures.