Publié le 3 juin 2015
Fortement mobilisé autour d’objectifs ambitieux de réduction de son empreinte carbone, le Groupe HEINEKEN travaille à réduire son impact à tous les niveaux. Parallèlement à sa stratégie concernant les emballages, premier poste d’émission de CO2, ses efforts portent sur ses sites de production (11% des émissions de CO2) et son réseau de distribution (10%, hors logistique du dernier kilomètre). Le point avec Véronique Rondel, Responsable Développement Durable d’HEINEKEN France.
Dès 2009, HEINEKEN France est le premier brasseur en France à publier son Bilan Carbone. Dotée d’outils de mesure de ses émissions de CO2 adaptés à son activité de brasseur, l’entreprise vise une réduction de 40% de son empreinte carbone au niveau de la production à l’horizon 2020. Pour cela, nous faisons progresser notre performance énergétique, pour produire nos bières avec moins d’énergie. Nous avons aussi choisi de miser, quand cela est possible, sur des énergies plus vertes, moins carbonées.
Des progrès énergétiques à la source
Dans nos trois brasseries, à Schiltigheim en Alsace, à Mons-en-Barœul dans le Nord-Pas-de-Calais et à Marseille, il s’agit de réduire nos consommations d’électricité et de gaz en éliminant systématiquement le gaspillage, en optimisant sans cesse les process et en adoptant de bonnes pratiques. Par exemple, en meunerie (étape de préparation du malt avant le brassage), l’optimisation a permis de diminuer le temps de fonctionnement des équipements, et ainsi, d’économiser de l’électricité. L’autre volet de notre action consiste à privilégier des énergies plus durables. Soit en les produisant, comme à Mons-en-Barœul, où nous avons investi pour transformer nos déchets en biogaz (6% de l’énergie consommée en moyenne), soit en nous fournissant en énergies durables. Ainsi, notre contrat d’électricité avec GDF Suez nous garantit 50% de l’électricité d’origine renouvelable.
De bons résultats
Ces efforts portent leurs fruits puisque les consommations énergétiques moyennes (électricité + gaz) de nos sites français rapportées à notre production atteignent 101,2MJ par hectolitre produit, soit une réduction de 9% entre 2013 et 2014, et de 24% depuis 2010.
En matière de CO2, les performances des brasseries françaises sont bonnes : elles étaient en 2014 de 4,7kg CO2 eq/hl de bière pour une moyenne de 7,3 à l’échelle du groupe.
L’effort logistique
Dans l’acheminement des produits finis de nos brasseries aux entrepôts de nos clients de la grande distribution et CHD (Consommation Hors Domicile), chaque kilomètre compte. Surtout lorsqu’il est effectué en camion… en 2014, nous avons optimisé le nombre de kilomètres parcourus depuis notre brasserie de Mons-en- Baroeul vers les entrepôts clients, conduisant à une réduction des distances moyennes parcourues par nos produits ; et donc, à une amélioration de nos performances environnementales.
Nous recherchons aussi à optimiser les flux et à renforcer le transport combiné Rail-Route. En 2013, le ferroutage représentait 8% des volumes livrés (5,8% en 2011), soit environ 3 000 camions en moins sur les routes. Pour le transport entre nos brasseries, la part du transport multimodal (Fer et Rail-Route) représentait 30% des trajets la même année, soit 12% des kilomètres parcourus au total pour notre activité de brasseur.
Grâce à l’ensemble de ces actions, l’empreinte carbone logistique a été réduite de 13,6% en un an ; et de 23,2% depuis 2011, soit une atteinte de l’objectif 2020 avec 6 ans d’avance !
France Boissons, notre filiale de distribution, poursuit quant à elle ses investissements dans une flotte de camions moins polluants. En 2013, plus de la moitié de ses camions répondaient aux normes européennes les plus récentes ou les anticipaient.
Production, emballage et logistique : des brasseries aux consommateurs, à chaque étape de la chaîne de valeur, HEINEKEN poursuit son objectif : réduire son empreinte carbone, et s’engage à rendre compte chaque année de ses résultats. A suivre, donc !