Comment être une entreprise en avance sur son temps ? Une entreprise innovante, positive et engagée ? Voici 5 conseils à suivre pour être au top. Début d’année, le temps des résolutions. Et si vous donniez un coup d’accélérateur au développement de votre entreprise, en innovant de façon positive et en anticipant les évolutions de vos marchés et des attentes de vos clients ? Si vous preniez un temps d’avance sur vos concurrents ? Voici 5 conseils et tendances à suivre pour y parvenir.

1 – Intégrer les nouvelles technologies de façon positive

innovation-frugale-responsable Aujourd’hui, difficile d’être à la pointe sans porter attention aux nouvelles technologies. Blockchain, Big Data, réalité virtuelle, nanotechnologies… Tout cela sera très certainement au coeur de la vie de beaucoup d’entreprises cette année et dans les années qui viennent. Pour autant, être une entreprise innovante et en avance sur son temps ne signifie pas forcément se lancer aveuglément dans ces révolutions technologiques. Le challenge, c’est d’arriver à intégrer ces nouvelles technologies de façon plus positive. En effet, depuis plusieurs années, on voit que les nouvelles technologies créent chez les citoyens des attentes et des perceptions mitigées. Si elles suscitent bien souvent des espoirs, elles sont aussi à l’origine de nombreuses craintes. Par exemple, Internet est jugé aujourd’hui comme un outil indispensable, mais beaucoup voient dans la question de la protection de données une inquiétude fondamentale. Il est donc nécessaire pour les entreprises qui veulent aller plus loin sur les questions des innovations technologiques de se poser la question de leur sens, de leur utilité sociale, des garantie qu’elles offrent. La blockchain par exemple, peut-être un formidable outil de traçabilité et de transparence. Elle peut aider les entreprises à mieux maîtriser leurs chaînes de production, à garantir l’origine des produits qu’elle commercialise ou l’efficacité des services qu’elle offre. Mais elle peut aussi rapidement devenir un gouffre énergétique, une source infinie de spéculation capable de déconnecter l’économie de la réalité. Le Big Data a également le potentiel d’ouvrir de nouveaux horizons en matière de RH, de supply chain, de marketing, mais aussi plus largement de stratégie et d’innovation. À condition toutefois de respecter les règles du RGPD, de gérer la sécurité de données, et de rétablir la confiance avec le consommateur. Le défi pour les entreprises qui voudront être à la pointe est donc sans doute de trouver des manières positives d’utiliser ces technologies. Les mettre au service du bien commun et des citoyens. Par exemple : utiliser les nano-technologies dans le cadre de l’éco-conception, mettre le big data au service de l’efficacité énergétique, utiliser la blockchain comme un outil de traçabilité et de garantie. En fait, l’idée est d’utiliser la technologie non pas pour elle même, mais pour devenir un business meilleur, créateur de valeur (y compris sociale ou environnementale) pour tous.

2 – Passer de la communication au dialogue

barometre-rse-confiance Dans un monde où l’information circule de plus en plus, de plus en plus vite et de plus en plus loin, la communication a évidemment une importance fondamentale pour les entreprises. Faire connaître son produit, son identité, attirer le client, créer de la fidélité, être présent : voilà un gros défi pour la communication d’une entreprise. C’est un secteur qui a déjà ces dernières années été « bouleversé » par de nombreuses grandes évolutions : l’ouverture de nouveaux canaux (internet, les réseaux sociaux), la généralisation de vecteurs nouveaux (la vidéo, le live) voire d’expériences nouvelles comme la réalité virtuelle. Pourtant, une chose n’a pas changé (pas assez vite en tout cas) : la communication reste « top-down » : l’entreprise fonde sa stratégie de communication et la déploie vers le consommateur et le citoyen. Mais bien souvent, tout cela se fait sans co-construction, sans échange. Et si on passait enfin au dialogue ? Et si les réseaux sociaux permettaient enfin d’aller à la rencontre des clients, de leurs attentes réelles, de leurs besoins ? Et si l’entreprise utilisait bien plus les insights des citoyens et des consommateurs pour créer de nouvelles offres, développer une identité plus en phase avec les évolutions de la société ? Et si la communication allait désormais dans les deux sens : que l’entreprise fasse passer son message mais que le consommateur puisse aussi faire passer les siens. Pour cela, il est nécessaire de considérer un peu plus les espaces traditionnels de la communication comme des espaces de discussion : développer de vrais process pour analyser et comprendre les retours des clients, utiliser les réseaux sociaux comme des outils de veille sur les enjeux de marque… Mais aussi : développer des méthodes de dialogue avec les parties-prenantes,  inscrire la co-construction dans les mécanismes de développement de l’entreprise… On le voit très bien avec les mouvements sociaux qui ont animé la fin 2018 : les citoyens dans leur ensemble sont demandeurs de plus de considération et de plus de débat. Ils ne veulent plus qu’on leur impose des discours construits dans « les hautes sphères ». Les entreprises, autant que les politiques vont devoir s’y mettre.

3 – Adapter son business model (et le parcours client) aux évolutions des attentes individuelles et collectives

Une des grandes tendances de la consommation aujourd’hui c’est la transformation des attentes. En tant que consommateurs mais aussi en tant que citoyens, les individus ont des attentes nouvelles vis-à-vis des entreprises. Ils attendent non seulement des innovations sur les produits, les services ou la vente (plus de digital, plus d’expérience immersive, plus de performance…) mais aussi une vision claire des impacts de leur consommation. Ainsi, ils veulent savoir comment ce qu’ils achètent est produit, quels en sont les impacts sur la santé, sur la société, sur l’environnement. Ils veulent comprendre comment sont répartis les profits entre les différents acteurs de la chaîne de production. Les grosses success-story business de ces dernières années ont presque toutes en commun d’avoir pris en compte ces nouvelles réalités dans la conception de leurs offres. Qu’elles misent sur la transparence, le prix juste, la bio, la préservation de la santé ou la protection de l’environnement, ou bien la production locale, le soutien des personnes fragiles, la diversité, ces entreprises ont intégré ces nouvelles préoccupations au coeur de leur business model. « C’est qui le patron », par exemple, a réussi à fédérer les consommateurs autour de la notion de transparence sur les prix. Le Slip Français, en première position en 2017 du Baromètre de la Confiance e-RSE.net, a construit son business model autour du Made in France. Les marques bio, construites autour d’un cahier des charges plus respectueux de la planète, affichent des taux de croissances bien supérieurs aux marques traditionnelles. Il s’agit donc de repenser son business model en y intégrant les nouvelles attentes des individus : plus de qualité, de traçabilité, des impacts plus positifs sur l’environnement ou la santé. Et bien évidemment, tout cela doit aussi influencer la façon dont l’entreprise structure son parcours client. Aujourd’hui, le consommateur se renseigne. Il lit les réseaux sociaux, les sites spécialisés, les reviews avant d’acheter. Il est donc nécessaire pour l’entreprise d’être de plus en plus claire, transparence, et d’afficher le plus possible ses engagements.

4 – Miser sur l’authenticité et la transparence

exigence consommateur éthique D’où la nécessité de miser avant tout sur l’authenticité et la transparence dans son identité de marque. De plus en plus d’études montrent que les consommateurs se tournent plus facilement vers les marques qu’ils jugent authentiques, des marques qui inspirent la confiance. Selon le Consumer Content Report, 86% des consommateurs estiment que l’authenticité d’une marque est fondamentale dans leur décision d’acheter (ce chiffre monte à 90% pour les millennials). 20% des consommateurs auraient même arrêté de suivre des marques qu’elles considéraient comme non-authentiques. Pourtant, le monde de la consommation reste encore aujourd’hui largement marqué par l’opacité et le flou. On ne sait pas quels sont les ingrédients et les matériaux des produits que l’on achète. 62% des Français disent manquer d’information sur la composition ou la qualité nutritionnelle des produits alimentaires qu’ils achètent. Pourtant, 76% des consommateurs sont de plus en plus attirés par les marques utilisant des matériaux et ingrédients de qualité. Même chose dans la cosmétique : face à la difficulté à lire les étiquettes et à comprendre les méthodes de fabrication, seuls 30% des français disent avoir confiance dans l’industrie de la beauté. Dans la high-tech c’est l’obsolescence programmée qui suscite l’inquiétude. Bref, les consommateurs cherchent aujourd’hui des marques qui offrent des garanties, de la qualité, des marques authentiques. Et c’est la même chose dans la communication. Aujourd’hui, la communication des entreprises c’est les éléments de langage, le jargon corporate, un marketing très artificiel… Même sur les réseaux sociaux, la communication est normée, souvent encadrée, parfois même payée et sponsorisée (y compris via les influenceurs). Il y a semble-t-il un manque cruel de spontanéité dans la manière dont les entreprises s’adressent à leurs clients. Pour sortir de cette impasse, il faut laisser tomber la langue de bois et valoriser la transparence. Dire ce que l’on fait, pourquoi on le fait et comment. Dévoiler les impacts de ses produits, leur composition… Susciter l’engagement des influenceurs et des consommateurs grâce à la qualité de son offre et l’adhésion à certaines valeurs.

5 – Avoir et donner du sens

trophees-defis-rse Enfin, l’entreprise qui saura prendre les devants sera certainement celle qui saura avoir et donner du sens. Selon un récent sondage Accenture, près des 2/3 des consommateurs préfèreraient acheter à des entreprises qui défendent un certain sens dans la société. 62% des consommateurs rechercheraient même des entreprises qui prennent des positions claires sur les sujets environnementaux et sociaux (y compris, parfois, des positions politiques). Aujourd’hui de plus en plus de citoyens considèrent que le rôle de l’entreprise n’est plus seulement de faire du profit, de vendre des produits, mais de le faire en ayant un impact positif sur le monde. En clair, ils réclament des entreprises qui soient porteuses de sens, qui créent de la valeur partagée. Et c’est la même chose en interne : de plus en plus de salariés réclament de leur employeur un métier qui ait du sens. Ils veulent sentir leur contribution à un monde plus juste, plus écologique. L’entreprise de demain devra donc être porteuse de sens mais aussi savoir donner du sens à son travail. Avec ces 5 tendances à suivre, vous aurez tout pour être une entreprise à la pointe. [box] Se former aux enjeux de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : Organisme de formation certifié Qualiopi au titre de la catégorie d’action suivante : actions de formation, Youmatter for Organizations accompagne les organisations à la sensibilisation et formation de leurs collaborateurs sur la Responsabilité sociétale des entreprises. En 3 heures, la formation « Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) » permet d’acquérir les connaissances globales pour pouvoir comprendre pourquoi et comment mettre en place une stratégie RSE dans votre entreprise. Pour plus d’informations, consultez notre catalogue de formations. [/box]