Que recouvre la notion de dialogue parties prenantes appliquée au domaine de la RSE ? Quels sont les interlocuteurs concernés ? Un guide dédié publié par le Comité 21.

RSE et Développement durable : définition du dialogue parties prenantes

Aujourd’hui axe majeur d’une démarche RSE et Développement durable, le dialogue avec les parties prenantes consiste à établir et pérenniser les conditions d’une interaction structurelle avec les interlocuteurs concernés et/ou impliqués, de manière à ce que les décisions prises puissent tenir compte des avis de chacun et bénéficier d’un soutien le plus large possible, en toute connaissance de cause.

En cela, le dialogue parties prenantes va bien au-delà de la simple information ou communication. Il s’agit d’une véritable stratégie de concertation, dont les résultats viennent renforcer le caractère légitime des actions menées et leur pertinence opérationnelle. Le dialogue parties prenantes fait partie intégrante de la démocratie en entreprise.

Nomenclature des parties prenantes d’une démarche RSE (internes et externes)

Les parties prenantes, impliquées à des degrés divers, se répartissent en deux catégories :

Parties prenantes internes

Selon le type de structure (entreprise privée ou publique, association, collectivité, institution…), ce sont tous les acteurs intégrés à l’organigramme et impactés directement ou indirectement par la démarche RSE :

  • Collaborateurs/cadres aux différents niveaux de hiérarchie et personnel au sens large
  • Membres du conseil d’administration
  • Représentants syndicaux et autres organisations professionnelles
  • Comité d’entreprise…

Parties prenantes externes

Ce sont toutes les personnes, groupes de personnes (formels ou informels) et organismes liés d’une façon ou d’une autre à la structure, à la fois impactés et impactants relativement aux actions de la démarche RSE :

  • Clients ou usagers
  • Fournisseurs et autres partenaires
  • Médias traditionnels et réseaux sociaux
  • Services administratifs et collectivités
  • Associations, fondations, ONG…

Les parties prenantes peuvent varier notablement en fonction de la structure et de la nature des actions de Développement durable/RSE. Préalablement à toute stratégie de concertation, il est donc nécessaire d’en dresser une nomenclature exhaustive, qui sera régulièrement mise à jour au fil de l’évolution des projets et de leur réalisation.

Méthodologie du dialogue avec les parties prenantes

Concernant la mise en place d’un dialogue parties prenantes cohérent et efficace, on peut se reporter au Guide méthodologique publié par le Comité 21 (« réseau des acteurs du développement durable »).
Ce document de référence s’adresse aux structures engagées ou souhaitant s’engager dans une démarche RSE, à leurs parties prenantes, mais aussi aux facilitateurs qui accompagnent la mise en œuvre du dialogue (cabinets et agences de conseil, associations…). Ses recommandations se développent sur trois axes principaux :

  • 1. Liste de préconisations méthodologiques pour la construction du dialogue, à adapter au contexte et aux enjeux.
  • 2. Aide opérationnelle à la démarche incluant des éléments d’auto-évaluation.
  • 3. Batterie de questions permettant aux parties prenantes d’estimer les conditions de la réussite du dialogue.