Les investissements en Recherche et Développement donnent souvent un horizon de développement sur le long terme, donc une idée de la stratégie des grands groupes.

Cette fois, ce n’est pas dans la communication que se retrouvent les allégations vertes, mais dans de véritables investissements en R&D. Et à en croire les montants investis, nous débutons une vraie course pour des avantages concurrentiels « Green ».

A titre d’exemples voici quelques chiffres :

  • Groupe LG : 13 milliards d’Euros investis en R&D « Green » d’ici 2020. 50% des investissements iront pour de l’éco-conception de produits (moins de matériaux, plus d’efficacité énergétique, plus recyclable). L’autre moitié ira vers la construction de nouveaux équipements pour réduire leur facture énergétique et leurs émissions de CO2 de 50 millions de tonnes par an.
  • IBM : 700 millions d’Euros par an investis pour affirmer leur positionnement de leader en  « Smart Planet« . Les investissements vont majoritairement sur les systèmes intelligents, les smart grids et les réseaux
  • Audi : 6.7 milliards d’Euros investis en R&D « Green » d’ici 2015 pour assurer le recrutement de 1200 experts en châssis légers et véhicules électriques. Aux USA, la marque est élue voiture la plus green de l’année depuis des années. A voir, la vidéo du Superbowl qui n’aurait certainement pas passé la validation de l’ARPP 🙂
  • BMW : comme vu dernièrement dans BMW lance un fonds d’investissement pour la mobilité durable, BMW va investir 70 millions d’Euros pour lancer des solutions logicielles de voiture intelligente et d’applications mobiles pour de l’intermodalité

Bénéfices pour l’entreprise

Après des années de tâtonnement pour les grands groupes sur les sujets environnementaux, allant parfois jusqu’à la sur-communication sur de faibles actions lancées en faveur du développement durable, les industriels commencent à comprendre le potentiel du green business. Grâce à ces actions concrètes, elles peuvent afficher des avantages concurrentiels auprès de leurs clients et parties prenantes sans « greenwashing« .

Le consommateur de son coté s’y retrouve : il peut retrouver des produits plus sains, moins énergétivores, plus respectueux de l’environnement et des salariés.

Source : CSR Wiretalkback, article de Timothy Jack Nash :  Corporate R&D: Global Investments in Green Innovation

Image : d’après une oeuvre Wikimedia Commons