Dans le cadre de notre opération CAC21, nous avons permis aux internautes d’interroger des entreprises du CAC40 sur leur politique environnementale. Au total, les internautes ont posé plus d’une centaine de questions aux 20 entreprises qui ont accepté le défi #CAC21. En vidéo, les entreprises ont répondu. Vous pouvez consulter l’ensemble des vidéos et des questions sur notre page CAC21.

Stanislas Pottier, Directeur du Développement Durable au Crédit Agricole répond à nos internautes sur la politique environnementale du groupe.

Julien et de Maxime, deux internautes de e-RSE interrogent le Crédit Agricole :

Quelle est la part des investissements de Crédit Agricole dans les activités pétrolières et dans les énergies renouvelables ?

Stanislas Pottier, Directeur du Développement Durable au Crédit Agricole :

« Alors, le Crédit Agricole a été une des premières grandes banques au monde à s’engager dans le cadre d’une politique énergétique avec un segment spécifique sur le pétrole et le gaz à ne pas financer ni à accompagner d’aucune sorte tout projet d’exploration ou d’exploitation pétrolière off shore en Arctique. Je prends un exemple de restriction sur un sujet et sur un secteur qu’on estime potentiellement très impactant sur l’environnement, voilà un exemple de restriction de nos activités tout à fait publique, que l’on peut trouver sur nos sites internet.

Aujourd’hui les engagements de la banque sont majoritairement évidemment destinés aux énergie renouvelables, même si, si l’on reprend des engagements en stock vous avez encore une part importante, mais on parle de financement à des durées de 20 ans parfois plus, sur des infrastructures d’énergie dans le monde, qui sont plus diversifiées et peuvent concerner les énergie fossiles.

Sur justement cet équilibre fossile / renouvelable, on a rajouté des exigences et des restrictions très fortes ces dernières années et ces derniers mois, en étant là encore la première banque au monde à s’engager à ne plus financer aucune mine de charbon dans le monde. Et récemment cet automne à ne plus financer aucune centrale thermique à charbon dans les pays à hauts revenus, dont on estime qu’ils ont les moyens d’accélérer la transition vers un mix énergétique beaucoup plus favorable au renouvelable et moins carboné. Sur les énergies renouvelables, en parallèle, on a souhaité aller plus loin et favoriser les financements. Typiquement les Green Bonds permettent de mettre en valeur des projets concernant les énergies renouvelables et de solliciter des investisseurs pour essayer d’aider les marchés à réorienter leur argent, leurs capacités, leur ressource vers ces projets là. Mais on a aussi des actions avec des grands énergéticiens par exemple notre filiale de gestion d’actifs Amundi a créé une société de gestion commune avec EDF pour financer des projets d’énergie renouvelable, refinancer des projets existants pour permettre à l’énergéticien de se réinvestir dans d’autres projets, favorables, favorisant la transition énergétique. »