Dans le cadre de notre opération CAC21, nous avons permis aux internautes d’interroger des entreprises du CAC40 sur leur politique environnementale. Au total, les internautes ont posé plus d’une centaine de questions aux 20 entreprises qui ont accepté le défi #CAC21. En vidéo, les entreprises ont répondu. Vous pouvez consulter l’ensemble des vidéos et des questions sur notre page CAC21.

Dédé
La mise en contexte de
Dédé
Son avis :Les déchets nucléaires en France représentent 1 320 000 m3 (2010). Ce chiffre devrait passer à environ 2 700 000 m3 d’ici à 2030 selon l’ Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA).

 

Ces déchets sont classés selon 2 paramètres : leur niveau de radioactivité, et la durée de leur demi-vie radioactive (plus la demi-vie est longue, plus le déchet produit de la radioactivité longtemps). Il existe 3 échelles de radioactivité (forte, moyenne et basse) et trois échelle de temps pour les demi-vies des déchets : vie très courte (moins de 100 jours), vie courte (31 ans ou moins), et vie longue (au delà). Plus la durée de la demi-vie est longue, plus la dégradation d’un déchet nucléaire est lente, pouvant prendre de quelques années à plusieurs milliers d’années pour un déchet de vie longue.

 

0,2% des déchets nucléaires sont considérés comme ayant une « forte activité radioactive » et une demi-vie longue. Ils représentent donc les déchets les plus problématiques car ils émettent beaucoup de radioactivité, sur des périodes se comptant en centaines de milliers d’années. 3,6% des déchets nucléaires en France ont une activité moyenne. La grande majorité des déchets (plus de 75%) ont une activité radioactive faible (et une demi-vie courte), et 20% une très faible activité radioactive.

Jules pose une question à EDF  :

« Qu’est-il prévu pour la gestion des déchets nucléaires et leurs conséquences sur l’environnement ? »

Claude Nahon, Directrice Développement Durable d’EDF :

« L’industrie nucléaire (le CEA, EDF, Areva) ça représente à peu près 60% des déchets de l’industrie nucléaire. Ces déchets, en ce qui nous concerne, on va commencer par les trier selon leur dangerosité. La plupart d’entre eux vont être stockés de manière définitive. Pour les 10% qui restent, ceux-là vont être traités à la Hague, vitrifiés parce que le verre, c’est une matière très stable, et puis ils vont être stockés à la Hague en attendant d’être déposée dans une couche géologique profonde du côté de Bure.

Tout ceci est très très surveillé et en France on est dans un cas particulier parce qu’en fait 96% du combustible qui sort des centrales nucléaires est recyclé et du coup on a une très petite quantité c’est pour ça que l’on a ce système avec la Hague en termes de dépôt. Cette situation qui fait qu’on surveille très sérieusement nos déchets, cela place l’industrie nucléaire très très en avance sur toutes les autres industries dans le monde. »

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