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L’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) et l’ADEME ont publié, le 27 novembre dernier, le 6ème Rapport d’études « Publicité & Environnement » / Bilan 2012.

Méthodologie

Cette étude a été réalisée entre le 1er septembre et le 31 décembre 2012 et concerne 11 secteurs (l’agriculture-jardinage, l’alimentation, l’ameublement-décoration, les appareils ménagers, l’automobile transport, les bâtiments et travaux publics, les boissons, l’entretien, l’énergie, l’hygiène et la beauté, l’immobilier).

Les médias analysés sont les bannières internet et la presse (à l’exception de la presse régionale et professionnelle), soit 11 297 visuels analysés cette année.

A retenir

La communication du développement durable est entrée dans « l’ère de la maturité ».

  • Le nombre des messages intégrant un argument environnemental est stabilisé à 3,5 % du total des publicités (soit 405 publicités). Ce chiffre était de 6% en 2009 ;
  • Sur ces 405 publicités, 21 présentent un manquement, c’est à dire que, pour ces publicités, le nom respect des règles en vigueur est flagrant. Ce manquement peut être lié à la clarté du message, au vocabulaire, à l’impact éco-citoyen, aux logos, labels, symboles, auto-déclarations ou à la présentation visuelle ou sonore ;
  • Sur ces 405 publicités, 13 présentent une réserve, c’est à dire que, pour ces publicités, le non-respect des normes en vigueur semble moins grave et/ou périphérique par rapport au message principal. Une réserve peut être liée à la véracité des actions, la proportionnalité ou la clarté des messages, le vocabulaire ou l’impact éco-citoyen ;
  • 92% des publicités sont conformes aux recommandations déontologiques en matière de développement durable de l’ARPP. Ce taux est le meilleur atteint depuis le lancement de cette étude il y a 6 ans.

 

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Notre avis

Si ce rapport nous donne de bonnes indications, les données sont partielles.

Cette année, le rapport analyse sur les publicités diffusées entre le 1er septembre et le 31 décembre 2012, soit sur 4 mois. Une restriction du nombre de secteurs économiques (l’informatique et les établissements financiers ont été exclus) ainsi qu’une restriction du nombre de médias (cette année, le rapport ne prend pas en compte la publicité télé et l’affichage) diminue aussi le spectre de l’analyse. Au total, sur 23 943 visuels visionnés sur 6 mois en 2011, seuls 11 297 visuels ont été analysés cette année sur 4 mois.