Êtes-vous bien informés ? Pour le savoir, vous pouvez répondre à notre Youmatter Quizz. Voici ici les réponses aux questions, afin de comprendre.

Faites nous part de vos retours par e-mail sur hello@youmatter.world et partagez vos impressions sur les réseaux sociaux avec #Becauseyoumatter

Pas encore inscrit à notre Newsletter ? Il n’est pas trop tard.

Et à notre page FacebookLinkedin, et Twitter ?

1- Les liens entre alimentation et cancer

La question était « Quand on parle des liens entre alimentation et cancer, l’habitude la plus risquée est… ». Et la réponse était : consommer trop peu de fruits et de légumes. Eh oui, d’après les recherches scientifiques, une alimentation trop faible en fruits et en légumes fait partie des causes les plus importantes d’augmentation du risque du cancer. Après le tabagisme et la consommation d’alcool, c’est l’alimentation qui est le 3ème plus gros facteur de risque.

Et au sein de l’alimentation, c’est la sous-consommation de fruits et légumes qui est la plus risquée, y compris face à la surconsommation de viande ou de viande transformée. Pourtant, ces dernières années, on a plus souvent parlé du lien entre viande et cancer que du lien entre fruits et légumes et cancers !

Voir notre article : Les causes du cancer : quels sont les facteurs qui augmentent les risques de cancer ?

2- La réduction de nos émissions de gaz à effet de serre

La question était « Quand on parle de gaz à effet de serre, en France, l’action la plus efficace pour les réduire est de massivement… ». Et la réponse était : Repenser nos modes de transport. En effet, en France, les transports comptent pour près de 30% des émissions de gaz à effet de serre. C’est le premier contributeur aux émissions de CO2, devant les consommations énergétiques résidentielles (20%) et l’agriculture et l’élevage (19%). Voir à ce sujet notre article : Quels secteurs émettent le plus de CO2 en France et dans le monde ? C’est aussi dans les transports que nous avons le plus d’alternatives : transports en commun, voiture électrique, transports doux.

Bien-sûr, il faut investir pour repenser notre système de transport globalement, mais c’est en agissant sur les transports que l’on aurait potentiellement le plus d’impact.

3- La réduction de notre pollution numérique

La question était « Quand on parle de numérique, le plus efficace pour réduire son impact environnemental est de… ». Et la réponse était « Conserver ses appareils électroniques plus longtemps ».

En effet, le numérique pollue, mais contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les data center, le streaming ou les e-mails qui ont vraiment un impact sur notre environnement. Le plus important, c’est la construction des équipements que l’on utilise pour nos usages numériques : fabrication des ordinateurs, des smartphones, des tablettes… C’est donc en les gardant plus longtemps, en achetant moins souvent, et en réduisant la production de ces équipements polluants, que l’on pourrait le plus efficacement réduire notre impact.

Voir à ce sujet notre article : Pollution numérique : halte aux idées reçues.

4- Le niveau éducatif des élèves français

La question était « Quand on parle d’éducation, le niveau moyen des élèves français s’explique surtout par… ». Et la réponse était « Les inégalités sociales et économiques entre les élèves ».

Eh oui, contrairement à ce que l’on entend parfois, la performance moyenne de la France dans les classements internationaux sur le niveau des élèves n’a pas grand chose à voir avec la compétence de ses professeurs ou la qualité de ses programmes. Tous les rapports d’experts expliquent que le grand problème de la France, ce sont les inégalités sociales et économiques entre les élèves, qui expliquent que certains s’en sortent moins bien que d’autres. Résultat : le niveau moyen baisse et cela rend le travail des professeurs plus difficiles.

Pour en savoir plus, voir notre article : École : pourquoi le niveau des élèves français n’est pas bon ?

5- Les moyens de transports qui contribuent le plus aux émissions de CO2

La question était « Quand on parle de moyens de transports, ceux qui contribuent le plus au réchauffement climatique et aux émissions de CO2 sont… ». Et la réponse était « Les voitures individuelles à essence ou diesel ».

En effet, les transports sont parmi les plus gros contributeurs mondiaux aux émissions de CO2. Et contrairement à ce que l’on entend parfois, ce ne sont pas les avions, ou les cargos qui polluent le plus, mais bien les voitures individuelles ! D’abord, il faut comprendre que la voiture est véritablement l’un des modes de transport les plus polluants. En moyenne, une voiture pollue autant par passager et par km parcouru qu’un avion (voir notre article : La voiture pollue en fait autant que l’avion). Même chose pour les cargos, qui émettent très peu de CO2 rapporté à la tonne de marchandise transportée et à la distance parcourue (voir notre article : 10 idées reçues inexactes sur l’écologie). En fait, l’aviation et les cargos ne représentent respectivement que 3-4% des émissions de CO2 mondiales, là où les transports routiers représentent près de 10%.

C’est donc bien la voiture thermique qui pollue le plus. Et même si les trottinettes électriques ne sont pas spécialement écologiques, elles sont loin d’égaler les voitures.

6- L’activité physique recommandée pour un sédentaire

La question était « Quand on parle de santé et d’activité physique chez les personnes sédentaires, les dernières études scientifiques recommandent… ». Et la réponse était « 1 heure de sport intense par jour ».

On entend souvent qu’il faut faire au moins 10 000 pas par jour pour être en bonne santé. Mais en réalité, ce chiffre n’est qu’un strict minimum défini par l’OMS. Les dernières études scientifiques indiquent que pour un individu sédentaire (c’est-à-dire ayant un travail peu physique), il faut faire environ 1 h de sport par jour pour compenser les effets néfastes de la sédentarité sur la santé.

Eh oui ! 1 h par jour ! Il est peut-être temps de reprendre votre abonnement au squash ou à la salle de fitness… Pour plus d’informations voir : Combien de sport faire pour être en bonne santé ?

7- L’évolution de nos modes de consommation

La question était « Quand on parle de consommation, les habitudes de la majorité des consommateurs ont… ». Et la réponse était « pratiquement pas changé (toujours autant de fast food, de plastiques, de produits transformés) »

On a parfois l’impression qu’avec le boom du bio, du do it yourself ou des comportements écolo et santé, les modes de consommation sont en train de changer. Mais en réalité, notre regard est souvent biaisé par la subjectivité des sondages. Dans les faits, les Français n’ont jamais consommé autant de fast-food, ils n’ont jamais autant pris l’avion, jamais acheté autant de produits transformés. Même l’achat de produits frais ne progresse pas, et seuls 3% des Français consacrent l’essentiel de leur budget alimentaire au bio.

En résumé : contrairement aux apparences, nos modes de consommation n’ont presque pas changé. Voir notre article : « Arrêtons de nous mentir, nos habitudes de consommation n’évoluent pas« 

8- La meilleure façon de rendre l’habitat écologique

La question était « Quand on parle d’habitat, pour rendre nos logements plus écologiques à l’avenir, il faudrait en priorité… ». Et la réponse était « Donner la priorité aux logements collectifs (immeubles) et réduire la surface habitable ».

Eh oui ! C’est ce que défend l’ADEME dans son rapport sur les logements en 2050. Le plus gros problème concernant l’impact écologique de nos logements, c’est qu’ils consomment trop d’énergie. Et le plus simple pour réduire nos besoins, c’est de passer à des logements collectifs de plus petite taille. Exit donc les maisons individuelles avec jardin. D’ailleurs, les jardins n’est pas franchement écologique, car ils augmentent l’étalement urbain. Cela dit, ce n’est pas le seul levier sur lequel on peut jouer pour réduire l’impact écologique : rénovation thermique, éco-conception…

9- La France et l’égalité hommes-femmes

La question était « Quand on parle d’inégalités hommes-femmes, la France fait partie… ». Et la réponse était « des pays européens et mondiaux les plus avancés malgré des progrès à faire ».

Certes, ce n’est pas encore l’égalité parfaite entre les hommes et les femmes en France, et il y a encore des progrès significatifs à faire. Mais la France fait tout de même partie des 12 pays les plus égalitaires si l’on regarde à la fois le droit et la réalité de l’égalité hommes-femmes. C’est mieux que la plupart des pays européens, à l’exception des pays scandinaves.

Voir notre article : « Les pays les plus avancés sur l’égalité hommes-femmes« .

10- Les priorités des jeunes dans le travail

La question était « Quand on parle de travail, les jeunes recherchent aujourd’hui en priorité… ». Et la réponse était « autant le salaire que l’épanouissement au travail ».

Eh oui, on entend parfois que désormais les jeunes donnent la priorité au sens de leur travail, ou à l’ambiance et à l’épanouissement personnel. Mais en réalité, ces deux réalités arrivent souvent en tête des priorités des jeunes, très proches l’une de l’autre, presque à égalité. Tantôt, certaines études placent le salaire en tête, tantôt c’est l’épanouissement. Sur ce sujet, les jeunes semblent bien différents des générations précédentes, qui plaçaient toujours le salaire et la carrière avant tout.

Voir à ce sujet : Le bonheur au travail aussi important que le salaire pour les jeunes.