Comment faire de son reporting RSE un outil de pilotage de la performance ?

Mathilde Goussault - CSR project manager

Groupe Bonduelle

Ingénieur en agroalimentaire avec une spécialisation en management QSE. Depuis 3 ans en RSE chez Bonduelle, Mathilde est facilitatrice du changement pour intégrer la dimension RSE dans tous les métiers de l’entreprise et est également en charge du reporting RSE.

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Chaque année, les entreprises préparent et publient leur reporting RSE en cherchant à progresser. Pertinence des informations sélectionnées, atteinte des objectifs, réponses aux attentes toujours plus nombreuses et exigeantes des parties prenantes… les rapports de développement durable se suivent, mais ne se ressemblent pas, ils progressent !

Chez Bonduelle, cette recherche de progrès constant a été couronnée de succès en 2017, avec l’obtention du Grand Prix du « meilleur reporting environnemental » pour l’exemplarité de la partie environnement de son rapport RSE. Partons à la découverte des coulisses de ce succès avec Mathilde Goussault.

Une culture historique du reporting RSE et de la transparence

La culture de la remontée d’information sur les impacts environnementaux a toujours existé chez Bonduelle. Elle s’est structurée à partir de 2003 avec la définition d’une politique RSE « officielle » et en 2014 avec le déploiement d’un outil dédié au reporting et à la gestion des données RSE.

Aujourd’hui plus de 110 indicateurs sont collectés, dont 80 sont publiés. Le reporting RSE couvre de nombreux domaines dont :

  • l’agronomie et notamment le respect de la planète en relation avec nos partenaires (91 % des agriculteurs ont renouvelé leur contrat avec Bonduelle en 2017) ;
  • les ressources humaines, avec notamment la mesure du taux de fréquence des accidents de travail (6,19 pour 2016/2017) ;
  • les ressources naturelles, par exemple avec le suivi de la consommation d’eau ou du mix énergétique (-50 % d’eau en 10 ans et 11,2 % d’énergie renouvelable actuellement) ;
  • la qualité, avec plus de 63 000 analyses de sécurité alimentaire et 97 % des sites Bonduelle titulaires d’au moins une certification ;
  • le transport, avec par exemple le suivi des émissions de CO2 (économie de 8 215 teqCO2 sur l’année) ;
  • les achats  avec le suivi de la performance RSE des fournisseurs.

Aujourd’hui, au sein des équipes Bonduelle, plus de 200 contributeurs participent dans 9 langues à la collecte et à la remontée des données et aux contrôles nécessaires.

Toutes ces informations permettent de faire savoir aux experts internationaux, investisseurs, clients et grand public nos progrès en matière de développement durable. Grâce à la mobilisation de tous les collaborateurs impliqués dans ce reporting, nous pouvons aussi obtenir et partager des informations qui répondent aux attentes de nos clients, distributeurs et restaurateurs. À ce titre, Bonduelle a fait le choix de se conformer au niveau « Core » des GRI Standards de la Global Reporting Initiative pour l’élaboration de son rapport RSE. Ce label, obtenu grâce à la qualité du reporting dans son ensemble, est aussi un moteur de progression permanente. Enfin, toutes les informations publiées dans le rapport RSE font l’objet d’un audit mené par un organisme tiers indépendant : un gage de transparence et de fiabilité des données.

Voir le rapport RSE du Groupe Bonduelle.

Le reporting RSE chez Bonduelle, outil de pilotage de la performance

Le reporting environnemental apporte un volet d’informations pour le pilotage opérationnel des usines et l’amélioration de leurs performances. Il permet également de communiquer jusqu’aux collaborateurs pour qu’ils  soient aussi sensibilisés à ces consommations.

Le suivi des déchets a par exemple permis de trouver des filières de valorisation. Ainsi, les déchets de parage de céleri de l’usine de Rosporden font désormais l’objet d’un partenariat avec un agriculteur régional qui les utilise pour l’alimentation de ses bovins.

Grand Prix du reporting environnemental, une reconnaissance nationale

Le concours « Entreprises et environnement » est organisé depuis 30 ans par le ministère de l’Environnement et l’Ademe. Ces prix récompensent chaque année les actions et projets exemplaires portés par les entreprises dans le domaine de l’environnement.

En 2017, un grand gagnant a été désigné dans chacune des cinq catégories des prix : économie circulaire, lutte contre le changement climatique, biodiversité et entreprises, innovation dans les technologies et les modèles économiques et, nouveau en 2017, le meilleur reporting environnemental.

Cette nouvelle catégorie de prix récompense les entreprises qui réalisent une bonne communication sur leur bilan environnemental, et de ce fait informent l’ensemble des parties prenantes des impacts directs et indirects sur l’environnement du fait de leur activité.

Cette communication permet en outre d’apprécier la stratégie de l’entreprise vis-à-vis de la prise en compte des enjeux environnementaux de son activité en particulier sur les thématiques identifiées en matière de reporting extrafinancier : climat, économie circulaire, gaspillage alimentaire, biodiversité.

Ce travail de reporting est essentiel, car il permet à l’entreprise de s’améliorer en continu.

« Pour le Groupe Bonduelle, recevoir le Prix du meilleur rapport environnemental, c’est être récompensé justement dans les domaines pour lesquels nous avons déployé les plus gros efforts de reporting RSE : l’agronomie, l’usage des ressources naturelles et le transport. Nous continuerons de chercher la progression permanente de notre reporting RSE qui nous permet de préparer les enjeux de demain, tels que le changement climatique, la transition énergétique, la protection de l’eau et l’économie circulaire. », souligne Christophe Bonduelle dans les communications faites en interne pour informer les salariés.

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