Entrée en vigueur dans tous les pays de l’Union Européenne au 1er janvier 2024, la directive sur le reporting de durabilité (CSRD) devrait progressivement s’imposer à 50 000 entreprises non financières au sein de l’UE, d’ici à 2029 – dont 6 000 entreprises françaises.
Si elle vise à améliorer la transparence sur la performance dite « extra-financière » et à harmoniser les pratiques en la matière, cette directive européenne renforce les standards de reporting de durabilité pour les entreprises, au sein de l’UE. Un cadre qui peut sembler complexe et déroutant, à première vue, pour de nombreuses PME et ETI… voire même pour les grandes entreprises, dont une majorité est tenue de se mettre en conformité avec la réglementation à compter de janvier 2026.
Passionnée, notre équipe d’experts – qualifiés sur les enjeux RSE et ESG, et bien sûr au fait des dernières évolutions réglementaires – vous accompagne pas à pas, dans le respect de votre culture d’entreprise, dans les étapes de mise en application de la Directive CSRD.
Suivez le guide !
Au terme d’un calendrier progressif, toutes les grandes entreprises et entreprises de taille intermédiaire exerçant des activités sur le marché européen (hors activités financières) seront tenues de rendre compte publiquement et en toute transparence de leurs impacts Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) majeurs.
La directive CSRD a ainsi pour objectif d’améliorer la qualité, la fiabilité et la cohérence des données ESG publiées par les organisations, au sein de l’Union Européenne. Une avancée positive, donc, puisque ce nouveau cadre réglementaire permet une meilleure comparabilité d’une entreprise à une autre, via le prisme de sa performance extra-financière.
Pour autant, il est impératif de considérer la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), non pas comme une énième contrainte réglementaire, mais comme un véritable outil structurant pour les organisations. D’ailleurs, bon nombre d’entreprises publient d’ores et déjà leur Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) ou un Rapport RSE (pour Responsabilité Sociale des Entreprises) dans lequel/laquelle ils suivent un certain nombre d’indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Ce qui évolue, avec la directive CSRD, c’est la 👉🏼 standardisation 👈🏼 du périmètre et du format de ces données ESG, mais aussi de la méthodologie permettant à une entreprise d’identifier ses enjeux prioritaires.
Autrement dit, avec la CSRD :
Cette directive européenne, entrée en vigueur tout récemment, marque une montée du niveau d’exigences en matière de reporting extra-financier. L’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group) a en effet renforcé et harmonisé les exigences auxquelles l’ensemble des Etats membres est soumis. L’instance a instauré des nouveaux standards, sous la forme d’un jeu de normes européennes sur le reporting de durabilité – dites normes « ESRS » (European Sustainability Reporting Standards).
Conformément à ce nouveau cadre normatif, les entreprises doivent fournir des données détaillées, qui seront par ailleurs auditées par un organisme tiers indépendant (OTI). En fonction des sujets identifiés comme prioritaires pour chaque entreprise et en veillant à bien balayer les trois champs E, S et G, ces données – quantitatives (i.e. des indicateurs chiffrés) mais aussi qualitatives (i.e. descriptives) – pourront porter sur l’impact de ses activités sur les ressources naturelles, sa capacité d’adaptation au changement climatique, ses politiques en matière de droits humains, sa gestion de la relation fournisseur, etc.
Focalisant sur les enjeux majeurs, l’objectif est de divulguer des informations complètes, plus fiables et comparables entre entreprises et entre pays. Cela permettra aux citoyens, aux autorités et aux investisseurs de mieux évaluer les impacts et les risques extra-financiers d’une entreprise, afin d’orienter en priorité les financements vers les activités les plus compatibles avec l’Accord de Paris – à savoir maintenir le réchauffement climatique à +1,5°C.
Face à un projet de cette envergure et le couperet d’une date butoir pour leur mise en conformité, nombreuses sont les organisations qui appréhendent la mise en application de la CSRD…
Pour autant, la CSRD est bien plus qu’un « simple » exercice de mise en conformité. Elle est même porteuse d’opportunités multiples !
Evalué entre 1 à 2 équivalent(s) temps plein (selon la taille des structures), la CSRD nécessite un investissement conséquent en termes de temps, ressources et énergie. Ce projet requiert également un certain niveau de connaissances et d’expertise, tant du point de vue du fonctionnement et de la culture de l’entreprise – et de son secteur – qu’en matière de cadre méthodologique et capacité à interagir avec les parties prenantes.
Vous l’aurez compris : un projet CSRD est un savant jeu d’équilibre ! Pas à pas et dans le respect de votre culture d’entreprise, l‘équipe Youmatter – via son pôle d’expertises RSE et ESG – vous propose son éclairage et ses conseils lors des étapes de mise en application de cette réglementation.
Professionnalisme, adaptabilité et pédagogie sont nos maîtres mots, pour rendre la CSRD la plus digeste et bénéfique possible pour votre organisation.
Avec un pôle RSE et ESG intégré, Youmatter est un partenaire de choix pour votre projet de mise en application de la CSRD !
Emilie Pommier, experte des enjeux RSE et ESG, rompue à l’exercice de (double) matérialité, saura mettre ses années d’expérience en conseil RSE au service de votre entreprise et vous accompagner lors des différentes phases d’un tel projet.
De votre diagnostic initial de maturité et la consolidation de vos sujets prégnants, en passant par la consultation de vos parties prenantes, l’analyse de votre double matérialité, l’élaboration de plans d’action thématiques jusqu’à la mise en forme de votre rapport de durabilité, Youmatter est en capacité de vous accompagner sur tout ou partie de votre projet de mise en conformité avec la CSRD.
L’accompagnement CSRD que nous proposons se caractérise par :
L’accompagnement CSRD que nous proposons se décompose en 6 étapes phares permettant une structuration progressive de votre projet. N’hésitez pas à faire appel à nos éclairages et à nos conseils sur tout ou partie de ces étapes.
Nos maîtres-mots : pédagogie et flexibilité !
Analyse de l’existant, étude documentaire, veille et intelligence collective… pour consolider la liste des sujets prégnants pour votre entreprise.
Consolidation de la base de données à partir de laquelle sera organisée la consultation effective de vos parties prenantes. A votre convenance, possibilité de consultation qualitative seule (entretiens individuels, focus groups), ou assortie d’un volet quantitatif (enquête en ligne).
Elaboration de votre matrice de double matérialité, analyse des grands enseignements de cet exercice et vérification de l’alignement entre vos enjeux matériels et ceux au coeur de votre stratégie RSE actuelle.
Accompagnement dans le choix et la mise en place d’un outil éprouvé, dédié à la collecte de données extra-financières.
Formation des équipes internes mobilisées dans le cadre de la collecte de données.
Animation d’ateliers en intelligence collective, dédiés à la co-construction de plans de transition thématiques (ex : climat, biodiversité, diligence raisonnable à l’échelle de la chaîne de valeur, éthique des affaires…).
Accompagnement dans la création graphique, l’illustration et le secrétariat de rédaction de votre rapport de durabilité.
Votre entreprise a un projet de sensibilisation ou de formation ? Votre organisation a un besoin de production de contenu ou souhaite transformer son modèle d’affaires ? Vous souhaitez tout simplement échanger sur vos enjeux et vos challenges ? L’équipe Youmatter est à votre écoute ! Prenons le temps d’échanger autour d’un café.