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Le 28 août dernier, Mathilde de Bausset, jeune diplômée de Sciences Po’, lançait « Je Vis Mieux », un site Internet dédié les foyers modestes. Aujourd’hui Je Vis Mieux est une véritable entreprise sociale qui met en relation les marques de la grande consommation avec les familles souhaitant un peu d’aide pour faire face à leurs dépenses quotidiennes.

Quelques chiffres pour commencer

Ce projet part du constat simple qu’aujourd’hui, une grande partie de la population sacrifie la qualité des produits et le plaisir au profit des bas prix.

En effet, selon le baromètre Sofinscope datant de mars 2013, chaque mois, les français déclarent dépenser en moyenne 396 € en alimentation (un budget en augmentation selon 71 % des personnes interrogées). Face à cette augmentation, les français sont très attentifs à leurs dépenses et considèrent le prix comme premier facteur d’achat. Pour réduire leur budget alimentation, 98 % des Français déclarent avoir modifié leurs comportements d’achat.

Le concept

Face à ce constat, Je Vis Mieux propose (sous forme de bons de réductions) 20 à 40% de réduction sur des produits alimentaires, d’hygiène et d’entretien. Pour ce faire, l’entreprise à plusieurs grandes marques telles Bénénuts, Fleury-Michon, La Vache Qui Rit, X-tra, Garnier, Activia, Danone Nature ou encore Lipton Ice Tea.

La procédure est simple, pour les personnes éligibles, une inscription suffit sur le site. De là, l’utilisateur peut choisir ses bons de réduction, les imprimer puis de les présenter en caisse.

Je Vis Mieux Processus

En plus des bons de réduction, Je Vis Mieux propose, sur son site, un espace comprenant des astuces et conseils pour consommer mieux et moins cher.

Notre avis

Ce nouveau concept possède une véritable vocation sociale positive. N’étant pas porté par une ou plusieurs marques, sa légitimité et sa pérennité semble mieux assurée. Nous ne sommes pas dans une recherche de coup de pub pour une marque, mais bien dans une recherche de réponse à des enjeux de société. Ces entreprises partenaires sont certes valorisées, mais dans une logique Bottom of the Pyramid, parviennent à viser des consommateurs en dehors de leur cible actuelle.